Une trentaine de médias en ligne vient de subir les foudres de la Haute autorité de communication (Hac) du Gabon. Les griefs portés contre eux concernent notamment sur leur défaut de conformité aux normes régissant le fonctionnement des médias numériques dans le pays.

Cette décision, prise lors de la plénière de l’Hac du 23 juillet dernier, intervient près de deux mois après l’expiration des délais accordés à ces médias pour régulariser leur situation administrative.

L’institution indique également que cette décision s’appuie sur les articles 4, 5 et 45 de la loi n° 019/2016 du 9 août 2016 qui lui donne prérogative de veiller à la stricte application des textes en matière de communication. Elle a également été prise en application de l’article 183 du code de la communication. Il interdit la parution, la diffusion et toute autre activité du secteur de la communication jusqu’à la régularisation de leur situation administrative et juridique.

Dans son communiqué, la Hac dit compter sur le ministère de la Communication, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), la société Gabon Telecom, les sociétés de communications internationales co-contractants de l’État gabonais... pour veiller à l’application de la présente décision.

Stéphane Billé

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Le Forum national sur la gouvernance de l’internet, que vient d’abriter la capitale gabonaise, Libreville, s’est achevé sur une recommandation forte du DG d’Okoumé Capital, Edgard Mfouba (photo).  

Intervenant lors du quatrième panel portant sur le « comment faire de l’internet une source de création de valeur », il a proposé d'établir des Partenariats public-privé locaux (PPPL), dans le cadre de la numérisation des services publics, en vue de rattraper le retard criard pris dans la modernisation par l'intégration des solutions numériques.

Cela, «afin d’atteindre d’une part, les objectifs de rentabilité nécessaire à la pérennité des start-up et PME locales, et d’autre part, de porter l’ambition du Gabon émergent dans le secteur du numérique en vue de créer un effet d’entrainement qui élève le potentiel national en la matière».

Considérant que les niches de création de valeur sont identifiées, il a relevé, à côté des infrastructures déjà disponibles, «la nécessité de structurer un écosystème favorable à l’entrepreneuriat dans le numérique (cabinet conseil, incubateur, etc.) et de proposer des produits de financement adaptés aux jeunes innovateurs».

En effet, selon l’exposant, «en janvier 2018, l’on estime à 435 millions le nombre d’internautes en Afrique. Les gains de productivité sont estimés en 2025 entre 8 et 10 milliards $ dans le secteur financier, entre 30 et 70 milliards $ dans l’éducation, sans oublier la Santé, l’Agriculture, l’e-Commerce, etc».

Avant d’ajouter : «Le champ des possibilités en matière de gains de productivité liés donc à ce secteur est immense, en ce qui concerne l’Afrique.»

C’est donc fort de ce constat, qu’Okoumé Capital, à travers le financement et l’accompagnement des innovateurs, souhaite contribuer à faire de l’économie numérique, un véritable levier de création de valeur et de croissance.

Pour rappel, filiale 100% du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), Okoumé capital est une société de capital-investissement dotée de 20 milliards FCFA et dédiée au financement de l’entrepreneuriat au Gabon et au développement des PME et start-up.

Stéphane Billé

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