(Le Nouveau Gabon) - Les techniciens de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) et ceux de l’Institut gabonais d’appui au développement (Igad) ont été auditionnés le 21 juin par les sénateurs au sujet de la proposition de la loi fixant le cadre juridique sur la production, l’importation, la distribution et la commercialisation des intrants agricoles au Gabon.
« La nouvelle loi est une loi d’avenir parce qu’elle va véritablement apporter un plus dans le cadre législatif phytosanitaire en République gabonaise et va nous permettre de renforcer nos opérations sur le terrain et nous permettra effectivement de protéger au mieux et davantage la santé des populations gabonaise », a indiqué le Dr Sylvain Patrick Enkero, directeur général (DG) de l’Agasa.
« L’Igad est une interface entre d’un côté les vendeurs de ces produits et de l’autre côté les utilisateurs. », a précisé Pascal Pommarel, DG de l’Igad. L’Igad et l’Agasa ont aussi fait un exposé sur les produits illicites dans ce domaine, le contrôle en la matière, la liste agréée des produits phytosanitaires.
Cette proposition de loi sera examinée au fond avant son éventuelle adoption lorsque la séance plénière sera programmée. Raison pour laquelle les sénateurs voulaient des outils d’analyses nécessaires pour un examen approfondi de ce texte, conscients de l’influence des produits phytosanitaires en matière de santé et d’environnement.
S.A