(Le Nouveau Gabon) - En dépit d’un contexte marqué par un retrait du chiffre d’affaires du Groupe Rougier au premier semestre 2017, avec un résultat de 76,0 M€, en retrait de 3% par rapport à l’an dernier, la filiale gabonaise du Groupe a plutôt affiché des résultats prometteurs.
En effet, le chiffre d’affaires de la branche Rougier Afrique International, s’est élevé à 61,1 M€, en retrait de 4% par rapport au premier semestre 2016. Cette évolution, indique le Groupe, s’explique principalement par plusieurs facteurs. Il s’agit par exemple d’une demande volatile sur plusieurs marchés internationaux et des retards d’embarquement au Port de Douala, au Cameroun; des éléments qui pèsent plus particulièrement sur les marges opérationnelles au Cameroun et au Congo.
En revanche, au Gabon, portées par plusieurs facteurs, les ventes ont plutôt progressé. Il s’agit notamment du contrat signé avec la Gabon Special Economic Zone (GSEZ) qui a permis de renforcer la production forestière en améliorant le taux de prélèvement à l’hectare.
Les performances forestières ont également poursuivi leur redressement avec des niveaux de production record. Grace à cette évolution, la croissance du chiffre d’affaires des ventes locales de grumes, a ainsi été supérieure aux attentes.
La poursuite du travail de planification et d’alignement des contrats de production avec la ressource disponible, a aussi permis d’améliorer la productivité et les rendements en scierie dont les résultats s’améliorent.
Par ailleurs, les résultats ont été obérés par des performances en retrait sur les contreplaqués en raison des tensions apparues dans les marchés européens. Si la valorisation des placages est restée satisfaisante, malgré une tension sur les prix et une demande plus faible, les coûts de maintenance engagés pour l’entretien des lignes de production, ont pesé sur la rentabilité et la productivité de l’usine qui en a été affectée et s’est inscrite en retrait.
Malgré ces difficultés, les effets du renforcement de l’exploitation forestière et de l’amélioration de la valorisation des bois en scierie, restent encourageants pour les mois à venir.
En termes de perspectives, le groupe focalise son action en Afrique, sur l’amélioration de ses performances industrielles et logistiques, ainsi que sur la valorisation de ses bois à plus forte rentabilité.
Stéphane Billé