(Le Nouveau Gabon) - A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la liberté de la presse commémorée hier à Libreville, le ministre en charge de la Communication, Denise Mekam’ne, a déclaré qu’un projet de loi sur l’exercice de la liberté de la communication au Gabon est actuellement en cours d’examen au niveau du gouvernement.
« L’originalité que renferme ce projet de loi réside dans l’insertion par la seule volonté du président de la République, du principe de dépénalisation des délits de presse », a déclaré le ministre de la Communication. Denise Mekam’ne a néanmoins souligné qu’il n’y a pas de liberté sans mesure. Et donc, elle juge « regrettable, voire scandaleux, de découvrir l’image qu’offrent certains organes de presse, qui se caractérisent par le non-respect des institutions de la République, les atteintes quasi quotidiennes à la vie privée, aux droits et à la réputation d’autrui, la diffamation, l’incitation à la haine, à la xénophobie, l’insinuation malveillante, l’injure et surtout, l’appel à la violence ».
A ce jour, au Gabon, l’outrage commis, entre autres par voie de presse, envers une autorité, un corps dépositaire de l’autorité ou de la force publique, les tribunaux, les armées, les administrations publiques et les institutions constitutionnelles est puni conformément aux dispositions du code pénal.