Jean-Fidèle Otandault soumet le projet de loi de règlement 2016 à l’appréciation des députés

Economie
vendredi, 03 novembre 2017 17:43
Jean-Fidèle Otandault soumet le projet de loi de règlement 2016 à l’appréciation des députés

(Le Nouveau Gabon) - Ce jeudi 2 octobre 2017, le ministre d’Etat, en charge du budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault (photo) est allé soumettre le projet de loi de règlement gestion 2016 à la première chambre du parlement.

Au cours de cet exercice, Jean-Fidèle Otandault a tout d’abord indiqué le contexte dans lequel la loi des finances 2016 a été exécutée. Un environnement marqué selon lui, au plan mondial par une décélération économique et nationale, par la baisse des activités pétrolières, et un ralentissement des secteurs non pétroliers.

Selon le ministre d’Etat, « arrêté à 2 626 milliards de FCFA, la loi des Finances 2016, a connu une baisse de 24,6 milliards de FCFA, par rapport au niveau des ressources et des charges prévues dans la loi des finances 2015».

Cette légère baisse, a-t-il souligné, «trouve son explication au recours fait par le gouvernement, des ressources de trésorerie et de financement conjugué aux efforts de réduction du train de vie de l’Etat, et la réduction de la subvention aux produits pétroliers».

Grâce à ces efforts, «le gouvernement a pu garantir la tenue de l’élection présidentielle et le déroulement de la CAN 2017, une politique active sur le plan social à travers la mise en œuvre de la stratégie d’investissement humain du Gabon.», a-t-il indiqué.

Sur le volet de l’exécution des ressources budgétaires et de trésorerie, le ministre d’Etat a laissé entendre à la commission des finances que les recettes budgétaires perçues en 2016, se sont établies à 1 723,9 milliards de FCFA, contre 2 043,9 milliards de FCFA prévus.

Dans le même temps, «les ressources de trésorerie et de financement ont été mobilisées à hauteur de 1 029,7 milliards de FCFA, contre 582,1 milliards en 2015. Soit une hausse de 447,6 milliards de FCFA ».

S’agissant des charges budgétaires et de trésorerie, elles ont été arrêtées en 2016, à 2 626 milliards de FCFA. Dans ce cadre, les charges budgétaires ont été ordonnancées à hauteur de 1 743, 9 milliards de FCFA. Les annulations de crédits qui portent sur les crédits non consommés se chiffrent quant à elles, globalement à 408,2 milliards de FCFA.

En 2016, les chiffres financiers de la dette ont été exécutés à 143,3 milliards de FCFA, pour une prévision de 180,2 milliards de FCFA. Soit un taux de réalisation de 82,87%.

Pour ce qui est du fonctionnement, les charges ont entrainé des dépenses de 1 184,4 milliards de CFA, bien en deçà des prévisions de 1 401,2 milliards de FCFA attendues dans la loi des Finances de 2016.  Quant aux dépenses d’investissements, elles ont été exécutées à hauteur de 164,1 milliards de FCFA, pour une prévision de 180,6 milliards de FCFA dans la loi des finances 2016. Soit une dimension de 13,6 milliards de FCFA proposés en annulation.

La composante des autres dépenses arrêtée définitivement à 8 milliards de FCFA en 2016, a été exécutée à 7,2 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 81,1%.

Les charges de trésorerie et de financement ont, quant à elles, connu une exécution de 156,4%. Votées définitivement à hauteur de 473,8 milliards de FCFA, elles ont été exécutées à 740,5 milliards de FCFA.

Selon le ministre d’Etat, l’exécution du budget 2016 a marqué la ferme détermination du gouvernement à assainir les finances publiques. Ce qui a permis le règlement des instances au Trésor pour 318,8 milliards de FCFA, contre 8,4 milliards de FCFA en autorisation parlementaire, et des Bons de Trésor assimilables (BTA), à hauteur de 168,8 milliards de FCFA.

En définitive, a-t-il conclu, «l’exécution de la loi de Finances 2016 s’est soldée par un excédent de 408,2 milliards de FCFA, contre un excédent de 97,9 milliards de FCFA en 2015».

Stéphane Billé

 
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