(Le Nouveau Gabon) - Lors du conseil d’administration marquant les 100 jours de la présidence d’Alain Bâ Oumar (photo) à la tête de la confédération patronale du Gabon, le patron des patrons n’y est pas allé de main morte pour fustiger la pression fiscale qu’exerce l’Etat sur les créateurs de richesse.
Entre autres, il a cité une «pression fiscale de plus en plus forte combinée à une parafiscalité de plus en plus incontrôlée avec un impact direct sur la vie chère et la rentabilité de nos sociétés».
«Ce tableau sombre, qui a d’ailleurs été constaté lors des travaux préparatoires de la mise en place du Haut conseil de l’investissement, a fortement érodé la confiance qui doit prévaloir dans notre relation de partenariat avec le gouvernement. La restauration de cette confiance ainsi que l’apaisement du climat social seront, à notre sens, deux facteurs importants de la réussite des efforts de relance de l’économie.», a fait savoir le président de la CPG.
En plus de ces deux premiers griefs, le CPG met à l’index la conduite à charge des enquêtes contre les chefs d’entreprises, la perturbation de l’activité économique par des décisions de justice surprenantes et incomprises, la fragilisation du secteur financier par l’accumulation des créances publiques.
«Une gouvernance perfectible de plusieurs institutions publiques budgétivores largement financées par le secteur privé, des petites et moyennes entreprises livrées à elles-mêmes, en attendant la matérialisation des réformes annoncées en leur faveur », liste Alain Bâ Oumar.
SeM