L’essor et l’avenir énergétique de la CEEAC bientôt en discussion à Bruxelles

Electricité
vendredi, 10 juin 2016 11:37
L’essor et l’avenir énergétique de la CEEAC bientôt en discussion à Bruxelles

(Le Nouveau Gabon) - Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) se retrouveront à Bruxelles, le 14 juillet prochain, en vue de discuter de l’essor et de l’avenir du secteur énergétique de la sous-région.

En prélude à ce conclave, le ministre de l’Energie, Guy Bertrand Mapangou, a récemment échangé sur ce sujet notamment, sur les moyens à mettre à mettre en œuvre pour la réussite de cet évènement, avec une délégation de la CEEAC.

Pour le membre du gouvernement gabonais : « C’est avec grand intérêt que le Gabon qui assure la présidence en exercice de la CEEAC prépare cette table ronde. Raison pour laquelle, aucun détail ne devrait être négligé pour que cette rencontre soit source d’un renouveau énergétique pour la sous-région ».

«A l’ occasion de cette table-ronde nous avons invité tous les partenaires en vue de faciliter les partenariats et de financer les programmes énergétiques des Etats de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale », a déclaré la chef de délégation de la CEEAC au sortir de l’entretien.

Car, « pour booster le développement du secteur de l’énergie dans la sous-région, il faudrait bien sur des financements importants. D’où la confirmation de la participation des plusieurs partenaires techniques et financiers à ce rendez-vous de Bruxelles.», devait-il ajouter.

Pour la bonne gouverne, un «livre blanc» pour les investissements dans le secteur de l’énergie en Afrique centrale avait été élaboré par les ministres de l’énergie de la CEEAC et la CEMAC, en octobre 2014 à Yaoundé. Celui-ci prévoyait des investissements de l’ordre de 7400 milliards FCFA pour développer l’accès à l’énergie électrique en Afrique centrale (9,8 milliards $ sur la période 2014-2030 et de 5 milliards $ entre 2030 et 2040).

En matière de développement de nouvelles capacités, environ 68 milliards $ sont requis au cours de la période 2014-2030 dont plus de 91 % pour les centrales hydro-électriques et 54 milliards $ entre 2030 et 2040 soit un investissement cumulé entre 2014-2040, de 122 milliards $ dont environ 90% pour hydro-électricité. Soit au total 61 000 milliards FCFA destinée à la mise sur pied de ces nouvelles infrastructures hydroélectrique.

«Le livre blanc énergie», entend baser sa politique sur la bonne gouvernance régionale, nationale et locale, la sécurité énergétique, ainsi que le développement des énergies renouvelables. Il ambitionne de valoriser le riche potentiel hydro-électrique de la sous-région, l’équité, le développement inclusif et la réduction de la pauvreté.

 

Le Gabon possède un bon niveau d’accès à l’énergie avec une évaluation de près de 80% en milieu urbain et de 30% en milieu rural, alors que pris à l’échelon sous régionale, ces taux ne dépassent guère les 50%, en milieu urbain et 10% en milieu rural. Il entend donc, à cette occasion, présenter son potentiel énergétique notamment, ses atouts, son attrait mais aussi et surtout son ouverture aux potentiels investisseurs.

 

Synclair Owona

 
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