(Le Nouveau Gabon) - Le 29 juin 2021, le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé le financement du Projet régional d’appui à l’approfondissement du secteur financier dans la zone Cemac, espace communautaire constitué du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la RCA, du Tchad et de la Guinée équatoriale. Doté d’un montant de 3,6 millions de dollars US, soit près de 2 milliards de FCFA, ce projet fait partie du pilier 2 de « la politique monétaire et le secteur financier » du Programme de réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac).
« Dans un contexte de relance post-Covid-19 des économies de la région et d’endettement public extérieur, le projet vise à aider les pays de la Cemac à mobiliser davantage l’épargne domestique, cruciale pour assurer un financement harmonieux des besoins de l’économie réelle et réduire la vulnérabilité économique des États », explique la BAD dans un communiqué officiel publié le 29 juin 2021.
Concrètement, à travers dix réformes majeures à conduire dans le secteur financier de la Cemac, le projet financé par la BAD permettra de renforcer la transparence bancaire et la performance du marché financier unifié, à travers la mobilisation des ressources et l’accroissement du nombre des entreprises introduites en bourse, apprend-on. Le projet cible également l’inclusion financière, le développement des fintechs et l’accès au crédit. Toutes choses qui, à en croire la BAD, « permettront d’accroître l’accès des populations aux sources de financement et d’améliorer leur niveau de vie ».
Ce projet bénéficiera à la Banque des États d’Afrique centrale (Beac), la bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (Bvmac), la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), le dépositaire central unique et les agents économiques de la zone Cemac. Les bénéficiaires indirects sont les institutions financières de la Cemac, le secteur privé, l’ensemble des ménages, les entreprises locales (en particulier celles dirigées par des femmes), les filiales locales des multinationales, les entreprises régionales, les entreprises leaders dans leur secteur au niveau national, ainsi que PME à forte croissance.
BRM