(Le Nouveau Gabon) - L'ancienne Première dame du Gabon, Sylvia Bongo, et son fils Noureddin Bongo, détenus depuis le coup d’État d’août 2023, auraient été placés en résidence surveillée dans leur villa du quartier Sablière à Libreville, selon des informations concordantes de RFI et de plusieurs médias locaux.
Leur transfert, intervenu le 9 mai 2025, met fin à 19 mois d’incarcération à la prison centrale de Libreville, où ils étaient détenus sans jugement dans l’attente de leur procès pour détournement de fonds publics et blanchiment de capitaux.
Trois jours après la révélation de cette information par les médias, les autorités de Libreville restent muettes sur le sujet. Leur libération partielle constitue un soulagement pour l’ancien président Ali Bongo Ondimba, lui-même assigné à résidence dans la même villa depuis son renversement.
Leurs avocats avaient, à plusieurs reprises, dénoncé des conditions de détention « inhumaines », réclamant en vain une amélioration de leur traitement ou une mise en liberté provisoire. Bien que leur situation se soit aujourd’hui allégée, les charges pesant contre eux demeurent, et ils restent tenus de se tenir à la disposition de la justice gabonaise, selon la presse.
SG