(Le Nouveau Gabon) - Au cours du conseil des ministres du 22 janvier dernier, l’Etat gabonais a été autorisé à contracter un emprunt de 98,3 milliards de FCFA auprès de l’établissement financier américain Cargill Financial Services International, dans le but de financer le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). Il s'agit d'un programme soutenu par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), qui vise à développer les régions enclavées avec une approche axée sur le développement inclusif.
L’objectif à atteindre est de générer la richesse et d'améliorer les conditions de vie des populations des zones ciblées, dans un contexte où les zones rurales du Gabon sont confrontées à plusieurs obstacles entravant leur développement. Parmi ces obstacles figurent le manque d'infrastructures pour l'accès aux marchés, l'insuffisance de la transformation agroindustrielle et la gestion des ressources naturelles et environnementales.
Pour la mise en œuvre de ce programme qui permettra d’équiper, construire et réhabiliter les infrastructures sanitaires, éducatives, énergétiques, hydrauliques et routières dans les zones enclavées du pays, le PNUD s’était engagé en 2024 à accorder un financement d’environ 117 milliards de FCFA au Gabon. Et un accord avait pour cela été signé entre les deux parties.
Cet emprunt viendra davantage alourdir la dette du Gabon, dont l’encours, d’après les données du ministère de l’Economie, s’établit à 7 081 milliards de FCFA à fin 2023.
SG