(Le Nouveau Gabon) - Appelé à prendre part ce vendredi à la cérémonie de signature des Accords de Paris/COP21, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba entend plaider en faveur d’une prise de conscience collective.
Le président engage ainsi un débat mobilisateur pour l’Afrique, continent le moins pollué et pourtant directement menacé par la lente montée des eaux, à l’heure des urgences climatiques. Prévenir les menaces et anticiper les nouveaux risques, le défi est là reconnait le chef de l’Etat gabonais.
Pour réussir à libérer le potentiel gabonais, Ali Bongo Ondimba propose le volontariste « Programme pour l’égalité des chances ». Lequel passe par la préservation de l’environnement dans l’intérêt des générations futures.
Lors d’un entretien conduit au siège mondial de Bloomberg (photo), le chef de l’Etat gabonais a interpelé ses contemporains : « En Afrique subsaharienne, les effets des périls climatiques, les conflits pour l’accès à l’eau et aux terres arables, peuvent engendrer une grave crise humanitaire dans les trente ans à venir », avant d’ajouter : « Nos pays en développement ont des problèmes sans doute spécifiques ; mais les conséquences de nos échecs seront universelles.
« Le Gabon avec ses 88% de forêt, poumon vert géant des bassins de l’Ogooué et du bassin du Congo, doit montrer l’exemple en matière de transition énergétique et d’adaptation ; l’Afrique, elle aussi, a des solutions à proposer, afin que la jeunesse reçoive en partage une terre où chacun aura sa chance », a-t-il conclu.
André Owona