(Le Nouveau Gabon) - Réuni en Conseil des ministres, ce jeudi 30 août 2018, sous la présidence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le gouvernement a adopté un projet d’ordonnance et deux projets de décrets portant révision du statut général de la fonction publique.
L’objectif visé par le projet d’ordonnance présenté par le ministre de la Fonction publique, de la Modernisation du service public, chargé de la Réforme de l’Etat, Ali Akbar Onanga (photo), est de consolider le fondement juridique du nouveau système de rémunération et d’asseoir les réformes en cours, initiées par l’Etat, en vue de la maitrise de la masse salariale.
Quant aux deux projets de décrets, le premier porte sur la modification de l’article 4 du décret 0404/PR/MBCP/MFPRA du 20 août 2015, fixant le régime de rémunération des agents civils de l’Etat et portant reclassement.
Cet article est désormais intitulé : « Bénéficient des grilles de bonification indiciaire les corps ou spécialités suivantes : les personnels enseignants de l’enseignement général, de l’enseignement technique et professionnel, de la formation professionnelle, de la jeunesse et des sports et des affaires sociales, en service dans les établissements publics d’enseignement général, technique et professionnel, les centres de formation professionnelle de l’Etat, à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports ou dans les établissements publics de formation en actions sociales ; les enseignants-chercheurs et chercheurs en service dans les universités et établissements publics d’enseignement supérieur ; les médecins et médecins spécialistes ainsi que les autres personnels hospitaliers en service dans les centres de santé et structures hospitalières publics ; les magistrats hors hiérarchie en service dans les juridictions. Enfin, la bonification indiciaire cesse d’être versée lorsque l’agent n’exerce plus les fonctions y ouvrant droit ».
S’agissant du second décret, il réglemente, quant à lui, les modalités de privation de la rémunération d’un agent public. Il vise essentiellement les mesures et les sanctions infligées et appliquées à un agent absent de son poste de travail durant deux mois.
Stéphane Billé