La volatilité du Brent fait chuter le chiffre d’affaires de Total Gabon de 28% au 1er trimestre 2016

(Le Nouveau Gabon) - Le prix de vente moyen des deux qualités de pétrole brut commercialisées par Total Gabon (Mandji et Rabi Light) s’est élevé à 28,4 dollars par baril ($/b) au premier trimestre 2016, soit une diminution de 43% sur un an.

Cette diminution supérieure à celle du Brent (33,9 dollars par baril au premier trimestre 2016, contre 53,9 dollars par baril au premier trimestre 2015, soit 37% de baisse) s’explique, selon Total, par l’exposition à la volatilité du Brent et par la baisse des volumes vendus de Rabi, pourtant mieux valorisé que Mandji. Néanmoins, l’on note que la part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon, y compris les barils de fiscalité revenant à l’État dans le cadre des contrats de partage de production, est en hausse de 8% au premier trimestre 2016, à 47 000 barils par jour (b/j) contre 43 700 b/j au premier trimestre 2015.

Cette hausse de production au premier trimestre est liée, selon le groupe pétrolier français, à la disponibilité des puits d’Anguille, de Torpille et des pompes export du complexe d’Anguille. Au premier trimestre 2016, le chiffre d’affaires de Total Gabon s’élève à 161 millions de dollars, en baisse de 28% (-64  millions de dollars) par rapport au premier trimestre 2015 (225 millions de dollars). Cette baisse s’explique par le recul du prix de vente des qualités de brut commercialisées par Total Gabon (-21,6 $/b soit -89 millions de dollars), partiellement compensée par la hausse des volumes vendus sur la période (+697 kb soit +18 millions de dollars) et des prestations fournies aux tiers (+7 millions de dollars).

La capacité d’autofinancement globale est en hausse de 26 millions de dollars à 14 millions de dollars au premier trimestre 2016 contre -12 millions de dollars au premier trimestre 2015. Celle-ci s’explique principalement par l’augmentation des productions et la baisse des charges d’exploration. Ces éléments sont partiellement compensés par la baisse du chiffre d’affaires et les fluctuations de change (dollar US contre euro et franc CFA).