(Le Nouveau Gabon) - Dans une interview accordée au quotidien pro gouvernemental l’union, le ministre gabonais du Pétrole et des hydrocarbures, Pascal Houangni Ambourouet (photo), a révélé que de nombreux projets pétroliers sont en cours de réalisation suite à la reprise des activités dans le secteur pétrolier, conséquence de la remontée des cours du baril, ces derniers temps sur le marché international.
«Des manifestations d’intérêt et des négociations sont en cours sur plusieurs blocs libres. Par ailleurs, on a déjà enregistré plus d’une soixantaine de puits à forer aussi bien en exploration qu’en exploitation.», confie-t-il.
Ainsi, après une période marquée par «un ralentissement au niveau des activités exploratoires», et au cours de laquelle, les sociétés se sont concentrées sur la réduction des coûts d’exploitation et le maintien du niveau de production, impactant ainsi les recettes budgétaires de l’Etat et la courbe du chômage, l’heure est aux investissements dans le secteur. «A cela, il faut ajouter les projets d’optimisation de la production, tels que les reconditionnements de puits», poursuit-il.
Quant au potentiel pétrolier du pays, le ministre a fait une révélation qui prend de court les rumeurs sur l’épuisement des réserves pétrolières du pays. Certains analystes indiquaient notamment il y a peu, qu’après avoir atteint le pic de 18 millions de tonnes en 1996, les champs pétroliers du pays étaient désormais en déclin, d’autant plus, affirmaient ces derniers, que les nouvelles découvertes étaient rares.
Pour le ministre du Pétrole et des hydrocarbures, au regard de l’engouement manifesté par certaines compagnies pour le Gabon, l’on peut envisager l’avenir avec optimisme. Car, de nouveaux opérateurs explorent actuellement le pays dans la perspective du développement de la production et des contrats d’exploitation sont sur le point d’être conclus avec bien d’autres au vu du potentiel.
«Les réserves connues du Gabon en pétrole brut sont estimées entre 3 et 3,5 milliards de barils», soutient Pascal Houangni Ambourouet. D’après le ministre, les reconditionnements de puits en question, «s’inscrivent dans le cadre du développement d’une quinzaine de champs pétroliers».
SeM