(Le Nouveau Gabon) - En adoptant la politique énergétique et la politique communautaire des transports en Afrique centrale à l’horizon 2035 lors du dernier sommet des chefs d’Etat du 31 octobre 2017 à Ndjamena, les dirigeants de la Cemac avaient à cœur de réaliser les objectifs assignés au plan opérationnel du programme économique régional (PER) 2017-2021.
Les grandes lignes de ce vaste programme auxquelles sont attachés cinq axes stratégiques et 13 projets phares qui devraient contribuer à l’accélération de la diversification économique et à la création d’emplois, visent à doter la sous-région d’infrastructures énergétiques et de transport fiables, efficaces et capables d’assurer son intégration physique.
D’après Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac, l’accélération de la croissance communautaire à travers le développement des TIC, fait également partie de ce plan. Pour lui, ce secteur constitue «un véhicule majeur d’inclusion de la création de richesse dans nos pays».
«Par la mise en place et le développement des infrastructures numériques, il est attendu une réduction drastique des coûts d’accès d’internet et une augmentation des flux de communication téléphonique.», souligne-t-il.
Pour assurer la réalisation de tous ces projets du Programme économique régional, l’on devra assurer la mobilisation de 1 000 milliards Fcfa sur quatre années.
Les fonds vont également servir à la mise en œuvre des axes concernant la facilitation de la libre circulation, le développement du capital humain, l’accélération de la diversification économique ainsi que l’aboutissement du processus de création d’un réseau unique téléphonique en zone Cemac.
Ainsi, outre l’implication des Etats par la transposition des projets du Programme économique régional dans les législations nationales, la réussite des projets est adossée à la participation du secteur privé à travers la conclusion des partenariats publics-privés (PPP).
«Il apparait évident que le secteur privé, à travers des PPP, devrait être associé et impliqué pour être l’acteur majeur de la mise en œuvre du PER. Pour cela, il faut leur offrir, un cadre macroéconomique assaini, un cadre des affaires amélioré et des ressources humaines qualifiées et disponibles».
PcA