(Le Nouveau Gabon) - Après l’effondrement de la chaussée sur l’axe routier reliant la province de l’Estuaire à celle du Moyen-Ogooue, à 139 kilomètres de Libreville le 13 mai dernier, le gouvernement, réuni en session de crise ce 14 mai 2018, a affiché son inquiétude quant à la survenance d’incidents similaires sur d’autres tronçons du pays.
Car, depuis des années, la route aujourd’hui coupée en deux, avait été déclarée « morte » ; mais malheureusement, a indiqué le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo), les travaux de reconstruction ou de renforcement de la chaussée n’ont pas été entrepris depuis de nombreuses années.
Aussi, ne serait-il pas étonnant, a prévenu le Premier ministre, que l’on vive des «incidents similaires», non sans demander aux administrations et institutions concernées de «prendre le taureau par les cornes».
La route nationale N°1, poumon économique du pays, qui vient de connaître cet effondrement, va faire l’objet d’un plan d’urgence pour le rétablissement de la circulation et la réhabilitation des ouvrages et sections en danger.
En attendant, le gouvernement préconise l’élargissement de la déviation actuelle au pied de l’effondrement, la régulation de la circulation routière, en interdisant momentanément le passage des poids lourds, la sécurisation et le renforcement de cette déviation en matériaux latéritiques, en raison de la proximité avec le lieu de l’effondrement.
L’on devra procéder à l’ouverture d’une nouvelle voie pendant les travaux de réhabilitation de la chaussée et la reconstruction de la chaussée dégradée.
Des entreprises privées de BTP exerçant dans la zone seront aussi réquisitionnées pour la fourniture de matériaux divers.
PcA