(Le Nouveau Gabon) - Reçus en audience le 10 septembre 2020 par le ministre de la Santé, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, l’Ordre national des pharmaciens du Gabon (ONPG) et le syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga) se sont plaints de la pression fiscale et parafiscale à laquelle fait face leur secteur d’activité.
A en croire le Sypharga, les officines de pharmacie du secteur privé et les grossistes pharmaceutiques sont les plus affectés par ce phénomène.
Cette plainte avait déjà été formulée par l’ONPG au cours d’une récente rencontre avec la presse. Pour l’Ordre, cette situation pourrait à court ou à moyen terme avoir un impact sur le coût des médicaments au Gabon.
Il faut préciser que le poids de ces taxes s’est davantage fait ressentir avec la crise sanitaire liée à la Covid 19.
Toutefois, selon l’étude « Paying taxes 2017 » publié par PricewaterhouseCoopers (PWC) et la Banque mondiale, le Gabon est le pays qui exerce la plus faible pression fiscale sur les entreprises de taille moyenne dans la zone Cemac.
Outre la dénonciation de la pression fiscale et parafiscale, le Sypharga a sollicité, dans le cadre du renforcement des compétences et de l’évolution des carrières dans le secteur pharmaceutique, la mise en stage des pharmaciens, question de les aider à mieux cerner les méandres de cette discipline qui compte plus de 10 spécialités.
Pour sa part, le ministre de la Santé a proposé la création d’un cadre de concertation afin de permettre la participation des pharmaciens dans la prise de décision. Le membre du gouvernement a suggéré à ses hôtes de mener conjointement une réflexion sur la problématique du médicament au Gabon.
SG