« Le Gabon enregistre par an 316 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes », a révélé le Dr Mamadou Kante du Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa) au Gabon. C'était ce mercredi à Libreville, lors de l'ouverture de l’atelier sous-régional sur « L’analyse des écarts de la pratique sage-femme ».
C’est donc pour inverser la courbe de ces statistiques, a expliqué le Dr Mamadou Kante, que l’Unfpa a organisé cet atelier. Ceci à travers le renforcement les capacités des sages-femmes dont le rôle est important dans le processus de l’accouchement. Le représentant de l’Unfpa a indiqué à cet effet que « la présence de personnels compétents dans la pratique de sage-femme, intervenant au sein d’un système de santé porteur, peut aider les femmes et les filles à prévenir les grossesses non désirées, leur fournir un appui pendant la grossesse, lors de l’accouchement et sauver des vies ».
Depuis 2011, le gouvernement gabonais a admis la nécessité de la formation des sages-femmes en ouvrant une école à Libreville qui reçoit des étudiants préparant un master.