(Le Nouveau Gabon) - Jean Pierre Oyiba, ministre de la Santé est remonté au créneau en fin de semaine dernière pour interpeller les acteurs du secteur sanitaire sur la prolifération des hôpitaux clandestins à Libreville. « Libreville est devenu dans certaines zones, un repaire de mouroirs où les gens exercent au mépris de toute règle relevant de l’hygiène sanitaire, au mépris de toute autorisation. Chacune des structures sanitaires qui accueillent les malades doit présenter toutes les garanties en matière de sécurité de soins et de prestation de qualité », a interpellé Jean Pierre Oyiba.
En 2014, le ministère en charge de la Santé avait procédé à la fermeture de 30 cliniques privées de la capitale gabonaise. La plupart de ces cabinets médicaux employaient un personnel sous qualifié, sans équipements techniques.
Encore moins des structures adéquates. Selon le rapport ministère de la Santé, des infirmiers prenaient la place de médecin généraliste. Les sages-femmes, elles, faisaient office de gynécologues.