Relance post-Covid : les réformes envisagées au Gabon dans les secteurs pétrolier, minier, bois et agricole

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samedi, 14 novembre 2020 17:34
Relance post-Covid : les réformes envisagées au Gabon dans les secteurs pétrolier, minier, bois et agricole

(Le Nouveau Gabon) - A la lecture du rapport provisoire du groupe de travail sur la relance de l’économie post pandémie Covid-19, il en ressort que l’atteinte des objectifs est conditionnée par plusieurs réformes économiques sectorielles. Un accent particulier devrait être mis sur les secteurs pétrolier, minier, bois et agricole.

Le secteur pétrolier

Dans le cadre du secteur pétrolier, les réformes viseront à disposer d’un secteur pétrolier allégé, d’avoir une stratégie claire d’approvisionnement du pays en produits pétroliers, d’augmenter les capacités nationales de stockage et de réduire l’éparpillement des énergies et rechercher plus d’efficacité.

Le secteur minier

Il devrait bénéficier d’une diversification plus accrue. L’État gabonais envisage de reprendre le dialogue avec le groupe Eramet sur les réaménagements possibles de la convention minière, de résorber le problème d’énergie pour l’alimentation des usines minières du site d’Okondja, d’inviter la société de ciment Cimaf Gabon à concrétiser tous les engagements pris dans le cadre de son cahier de charge à compter du mois de juillet 2020, sinon il sera rétabli la libéralisation des importations de ciment et de clinker. Il est également envisagé une accélération de la réforme relative à la nouvelle règlementation de change qui constitue une source de gêne pour les investisseurs miniers.

Filière bois

Pour ce qui est de ce secteur, il est prévu une diversification des partenaires commerciaux et réduire l’exposition du pays au risque lié à la conjoncture internationale, dynamiser le marché intérieur (privilégier la production nationale dans le cadre de l’exécution de la commande publique, favoriser le recours au bois comme matériaux de construction y compris pour les écoles et les hôpitaux, etc.).

Il sera aussi question d’instaurer une mercuriale variable pour les exportations au lieu d’une seule valeur actuellement en dépit des différentes qualités exportées et ramener le taux de taxe unique pour la mise à la consommation locale des produits made in Nkok, créer de nouvelles zones économiques (Franceville, Lambaréné, Port-Gentil) et enfin accompagner la finalisation de la construction d’une usine de production de fertilisants par Gsez.

Agriculture

Dans le secteur agricole, l’on table sur accélération des réformes en cours (programme Graine, PDAR2, etc.), cela afin de constituer en urgence, un Fonds de développement agricole chargé de financer les opérateurs économiques pour les activités liées à l’installation, l’aménagement de parcelles, la production, la transformation et la vente des produits agricoles selon les modalités, spéculations et localisation arrêtées par le plan d’urgence agricole. Les autorités préconisent également d’appuyer l’installation d’une centaine aviculteurs ; d’installer un abattoir de porcs dans le but d’atteindre au moins une production annuelle de 20 000 tonnes, la relance de l’industrie sucrière (attribution de nouvelles surfaces cultivables à l’entreprise, entre autres.

Marcel Saint-clair Eyene  

 
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