Pour l’élection présidentielle, prévue au Gabon le 26 août prochain, aucun des candidats de l’opposition ne recevra le soutien de Jean Ping, principal challenger d’Ali Bongo il y a sept ans. L’opposant l’a clairement fait savoir au cours d’une récente interview diffusée sur les ondes de Radio France internationale (RFI). En effet, s’il refuse de prendre part à l’élection, Jean Ping se réserve d’émettre un avis sur un candidat qui pourrait fédérer l’opposition face à Ali Bongo, comme lui en 2016. « Je n’ai pas de préférence à donner dans des conditions de simulacre. Je leur souhaite simplement bon vent », a-t-il déclaré sur RFI.
Autant dire que cette sortie de Jean Ping (80 ans) déjoue les pronostics de ceux qui espéraient un retour d’ascenseur au profit de ceux qui ont soutenu sa candidature contre vents et marrées lors de la dernière présidentielle à l’instar de Hugues Alexandre Barro Chambrier, Gérard Ella Nguema Mitoghe, Mike Steeve Dave Jocktane ou encore Paulette Missambo.
Dans le camp des partisans de la candidature unique de l’opposition, la posture de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine est critiquée. « Dans ce contexte où à un mois du scrutin, l’opposition évolue encore en rangs dispersés, son avis aurait pu compter dans le choix d’un candidat unique et consensuel, capable d’inquiéter le président sortant Ali Bongo », commente un observateur.
Dans tous les cas, là où Jean Ping croit voir un « simulacre » où « une entourloupe » électorale, certains parmi ses lieutenants d’hier croit en leur destin, même sans son soutien. « Je vous dis et je vous confirme qu’Ali Bongo va partir. Il n’a plus rien à proposer », a déclaré Alexandre Barro Chambrier au cours de son meeting politique le week-end dernier à Franceville (Haut-Ogooué), fief électoral d’Ali Bongo.
Les candidats à la prochaine élection sont connus depuis le 23 juillet 2023. L’ouverture de la campagne électorale est prévue pour le 11 août prochain et sa fin le 25 août 2023. Les bureaux de vote seront ouverts le 26 août.
Sandrine Gaingne
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La liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 26 août prochain au Gabon est désormais connue. Ils sont 19 dont les dossiers ont été validés sur les 27 candidatures enregistrées, a annoncé le Centre gabonais des élections (CGE) dimanche 23 juillet. Parmi eux se trouvent deux femmes : Victoire Lasseni Duboze (indépendante) et Paulette Missambo, la présidente de l’Union nationale et l’une des principales rivales du président Ali Bongo, candidat à un troisième mandat à la tête du pays.
Alexandre Barro Chambrier du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) est l’un des poids lourds de l’opposition dont la candidature a été validée. Comme Paulette Missambo, il est membre de la plateforme « Alternance 2023 ». Il s’agit d’une coalition de l’opposition qui espère fédérer une candidature commune face au président sortant.
Certains candidats retenus ont déjà fait entendre leur voix dans le passé. C’est notamment le cas de Pierre-Claver Maganga Moussavou, le président du Parti social démocrate (PSD). Il a déjà été candidat aux élections de 1993, 1998, 2009 et 2016. La campagne électorale officielle se déroulera du 11 au 25 août à minuit. Le gouvernement affirme être prêt à accompagner le processus électoral dans un climat calme et apaisé, alors qu'une partie de l'opposition dénonce les récentes modifications du code électoral.
P.N.N
Liste des candidat retenus pour l’élection présidentielle 2023
Candidat déclaré à la présidentielle du 26 août prochain, Alexandre Barro Chambrier est attendu dès ce 22 juillet 2023 dans la province du Haut-Ogooué, fief politique du président Ali Bongo. Il y effectuera une tournée de trois jours pendant lesquels il mènera une opération de séduction auprès des électeurs d’Okondja, Moanda et Franceville. Ce, à environ trois semaines du démarrage effectif de la campagne électorale prévue pour le 11 août prochain.
Avant le candidat déclaré du Rassemblement pour la patrie et modernité (RPM), le président de la République Ali Bongo avait déjà effectué une tournée républicaine dans cette partie du pays en début du mois de juillet. Il était allé à la rencontre des populations de Boumango, Bakoumba, Moanda et Franceville…
Une tournée marquée par une série d’actions au bénéfice des populations de cette province dans laquelle il a obtenu plus de 95% des voix avec un taux de participation de 99,93% au cours des élections de 2016.
SG
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Dans le souci de réduire le temps de vote afin de respecter l’heure du scrutin prévu de 7h à 18h le 26 août prochain, le Centre gabonais des élections (CGE), propose de supprimer la phase d’authentification des bulletins de vote remis à chaque électeur.
« Pour une économie du temps matériel et pour prévenir, d’une part, les mécontentements des électeurs nés de cette opération d’authentification des bulletins de vote, et d’autre part, les éventuelles manipulations susceptibles de conduire à l’annulation du vote des électeurs, nous avons préconisé la suppression de cette opération qui ralentit considérablement l’accès rapide des électeurs dans le bureau de vote », a affirmé Michel Stéphane Bonda, président du CGE au cours d’une conférence de presse le 17 juillet à Libreville.
La suppression de cette opération d’authentification des bulletins de vote, d’après le président du CGE, permettra de réduire également les taux d’abstention enregistrés notamment lors des précédentes élections. Car, c’est « l’une des sources d’exaspération des électeurs, dont la conséquence se matérialise par un fort taux d’abstention observé lors des élections politiques ainsi que le démarrage tardif des opérations électorales », a-t-il affirmé.
Cependant, cette mesure va à l’encontre du code électoral actuellement en vigueur dans le pays. Comme le stipule l’article 79 de cette loi, « les bulletins remis à chaque électeur doivent être authentifiés, en haut par le Président et au bas, par les deux assesseurs du bureau de vote ».
SG
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L’ex-député gabonais Bertrand Zibi a annoncé ce 16 juillet 2023, le retrait de sa candidature pour l’élection présidentielle prévue le 26 aout prochain. « Je prends une décision difficile, lourde de conséquences pour tous les milliers de Gabonais qui m’ont porté… Moi, Bertrand Zibi, compte tenu des enjeux, une 2e fois, comme en 2016, j’accepte de me sacrifier pour le peuple gabonais. C’est pourquoi, aujourd’hui et maintenant, je vous annonce le retrait de ma candidature à la présidentielle de 2023, pour qu’ensemble nous puissions trouver un candidat consensuel » d’Alternance 2023, a-t-il annoncé.
Alternance 2023 est une plateforme regroupant plusieurs candidats déclarés à la présidentielle à l’instar d’Alexandre Barro Chambrier, paulette Missambo, Mike Jocktane… Bertrand Zibi a d’ailleurs fait son annonce en présence de plusieurs chefs de partis de l’opposition à l’instar d’Alexandre Barro Chambrier, Victoire Lasseni Duboze, Edmond Okemvelé.
Il a par la même occasion appelé les autres candidats de l’opposition à suivre ses pas. « Je demande aux autres qui restent en course d’éteindre nos ambitions pour notre pays… Mettons-nous résolument vers une seule personne… Je pense que notre pays le Gabon doit être au-dessus de nos considérations personnelles. Notre pays le Gabon doit être largement au-dessus de nos égos. Notre pays mérite qu’on se sacrifie pour lui », a-t-il affirmé.
Une décision qui a été accueillie de façon mitigée par les Gabonais. Ses soutiens sont déçus. L’opposition pour la plupart acclame sa décision et la qualifie d’« héroïque ». Mais, pour plusieurs acteurs de la sphère politique gabonaise, le désistement de Bertrand Zibi n’est pas une surprise vu qu’il était inéligible pour l’élection présidentielle en raison de son passé judiciaire marqué par un séjour en prison pendant six ans pour « instigation » à la violence notamment. Un avis que l’ancien soutien de Jean Ping ne partage pas. « Mon dossier ne souffre d’aucune ambiguïté. Aucune. Un dossier complet, un dossier parfait », a-t-il affirmé.
Avant Bertrand Zibi, le pasteur Désiré Mounanga, candidat déclaré depuis le 18 juin 2022 à l’élection présidentielle, avait déjà annoncé son désistement au profit du candidat du Parti social-démocrate (PSD), Pierre-Claver Maganga Moussavou.
Sandrine Gaingne
50 professionnels des médias ont bénéficié les 12 et 13 juillet 2023 d’une formation sur la couverture des élections prévues le 26 juillet au Gabon. Organisée par l’Unesco en partenariat avec le ministère de la Communication, cette formation a permis aux participants de revisiter et acquérir les bonnes pratiques en matière de couverture des élections. L’objectif étant de promouvoir la paix et la démocratie par la préservation de la liberté d’expression, le renforcement de la responsabilité du journaliste, et le respect des droits humains en période électorale.
À cet effet, les échanges ont été centrés, entre autres, sur les questions liées à l’éthique et à la déontologie journalistique, les enjeux de la régulation et de l’autorégulation, le traitement de l’information électorale, les principes de communication non sexistes dans le processus électoral, la pratique des réseaux sociaux, etc.
Pendant cette période, le journaliste se doit de « montrer l’enjeu des élections, édifier les électeurs sur les candidats, leurs projets de sociétés, leurs programmes. Il doit confronter les sources d’informations émanant des États-majors des partis politiques ou de leur milieu avec les autres sources comme l’exigent la déontologie et l’éthique », a souligné le Pr Anaclet Ndong Ngoua, l’un des formateurs et par ailleurs, maitre de recherches Cames.
Pour ce dernier, le journaliste doit également dresser un bilan de l’ancienne mandature. « Par exemple, pour les élections législatives, dresser le bilan de la législature précédente. Éclairer les électeurs sur les lois qui ont été votées dans cette législature et comment ces lois changent-elles la vie publique au Gabon… », poursuit-il. Tout en recommandant que pour la sécurité des journalistes pendant les élections à venir, le gouvernement, la Haute autorité de la communication prennent prendre des dispositions pour que les journalistes ne soient pas victimes de violences dans l’exercice de leur profession.
La HAC doit aussi selon les formateurs, sensibiliser les Gabonais sur le travail du journaliste pendant cette période, qu’ils évoluent dans les médias proches du pouvoir ou de l’opposition. Cette formation est organisée dans un contexte où le Gabon s’apprête à organiser des élections générales le 26 aout prochain. Une période au cours de laquelle les journalistes sont utiles pour l’éducation des électeurs, pour assurer la veille sur le processus électoral dans son ensemble, et participer à la prévention et la résolution des conflits.
SG
Les potentiels candidats aux élections générales prévues le 26 août prochain au Gabon ont deux jours supplémentaires pour déposer leur dossier au Centre gabonais des élections (CGE). Et pour cause, le gouvernement, au cours du conseil des ministres de ce 12 juillet 2023, a décidé de proroger jusqu’au dimanche 16 juillet 2023, à 18 heures, la date limite de dépôt des déclarations de candidature à ces élections présidentielles, législatives et municipales. Ce second report a été confirmé dans la soirée du 12 juillet par le Centre gabonais des élections au terme d’une assemblée plénière tenue le même jour.
Selon le CGE, cette décision a été prise dans le but de répondre à « de nombreuses demandes exprimées par les acteurs politiques de tous bords ». Car, l’institution chargée d’organiser les élections au Gabon, est « soucieuse de permettre à tous les candidats de faire acte de candidature au sein des commissions électorales ».
Le délai des dépôts des dossiers de candidature était initialement prévu le 11 juillet 2023, puis repoussé au 14 juillet avant ce dernier report.
À noter que ces trois scrutins (présidentiel, législatif et local) vont se dérouler le 26 aout selon le calendrier du CGE. La campagne électorale étant prévue du 11 au 25 août 2023.
SG
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Le président togolais Faure Gnassingbé a dépêché une émissaire au Gabon pour prendre part à la cérémonie d’investiture du président gabonais Ali Bongo Ondimba comme candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), en vue de l’élection présidentielle du 26 août prochain. Cette émissaire, ci-devant la présidente de l’Assemblée nationale du Togo, Yawa Djigbodi Tségan, était porteuse d’un message verbal du président togolais à son homologue gabonais, apprend-on.
« À travers ce geste, le président du Parlement togolais est venu transmettre les messages d’encouragement et de soutien constant du président de la République togolaise à son homologue et frère gabonais, pour sa déclaration de candidature et pour son investiture », indique la présidence gabonaise dans un communiqué publié lundi 10 juillet.
La présidence gabonaise explique que la présence de l’envoyée spéciale togolaise dans le pays s’inscrit dans le cadre « d’excellentes relations d’amitié et de coopération matérialisées par des visites réciproques de part et d’autre et des relations de travail fructueuses » entre le PDG et l’Union pour la République (UNIR), parti politique créé en 2012 par le président Faure Gnassingbé pour succéder au Rassemblement du peuple togolais (RPT) de son défunt père et président Gnassingbé Eyadema.
Après son annonce à l’élection présidentielle pour un troisième mandat, Ali Bongo Ondimba a été adoubé le lundi 10 juillet par sa formation politique, lors du congrès extraordinaire d’investiture organisé au stade de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville. « J’accepte avec humilité et détermination cette investiture ! J’accepte de relever le défi ! J’accepte d’aller au combat ! J’accepte de mener la bataille ! Et je vous le dis : Oui, je suis prêt ! Prêt comme jamais ! Et je sais que vous aussi vous êtes prêts ! Pour ces élections, je n’ai qu’un seul objectif : une victoire nette, une victoire franche, une victoire par K.O. », a notamment déclaré le chef de l’État devant une foule euphorique.
P.N.N
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Dans leur rapport bilan du 2e septennat d’Ali Bongo, Mays Mouissi et Harold Leckat laissent croire que le taux de réalisation du programme « Mon engagement pour un Gabon émergent », présenté par le président sortant lors de sa déclaration de candidature à la présidentielle de 2016, est de seulement 12 %. « Dans les 105 promesses qui ont été faites, nous avons en tout et pour tout 13 qui ont été intégralement réalisés à l’issue du septennat. Ce qui fait un taux de réalisation de 12 % », indique d’ailleurs Mays Mouissi sur les antennes radio de la Deutsche Welle quelques jours après la publication de ce document intitulé « 105 promesses, 13 réalisations. Le bilan du second septennat d’Ali Bongo Ondimba (2016-2023) ».
Cette affirmation est statistiquement incorrecte. Elle laisse en effet croire que 80 % des engagements n’ont pas été tenus. Et pourtant, son propre rapport parle de « 59 promesses non réalisées (56 %) ». En fait, dans le but de mieux soutenir son qualificatif de « bilan chaotique », l’économiste a ignoré les « 11 promesses partiellement réalisées (11 %) et 21 promesses très partiellement réalisées (20 %) », selon la terminologie de son document. Il s’agit là d’un niveau de réalisation dont l’apport dans le taux de réalisation global du programme ne saurait être nul.
Subjectivité
De plus, l’attribution des qualificatifs « partiellement » et « très partiellement » suggère une certaine subjectivité. Le rapport indique que les promesses « très partiellement réalisées » sont celles qui ont commencé à être mises en œuvre sans montrer de progrès significatifs, et les promesses « partiellement réalisées » sont celles qui ont fait des progrès importants sans pour autant être totalement accomplies. En l’absence de taux de réalisation de chaque engagement, il est difficile d’établir de manière objective une frontière entre ces deux catégories. Par ailleurs, même les promesses dites « non réalisées » ne sont pas forcément celles qui affichent un taux d’exécution nul. Selon le rapport, cette catégorie intègre aussi les engagements, dont « les actions entreprises pour leur mise en œuvre sont très peu significatives ». C’est-à-dire qu’elles ont quand même commencé à être mises en œuvre.
L’évaluation de certains engagements est sujette à question. À titre d’illustration, le renforcement du soutien à la création culturelle a été jugé « très partiellement réalisé », malgré l’instauration d’une cérémonie de remise de prix aux artistes dans différents domaines, dénommée « La Nuit du Talent ». Pour justifier cette appréciation, Mays Mouissi et Harold Leckat estiment que « des doutes persistent sur la pérennité de cette initiative perçue par l’opinion comme une opération de communication en prélude à l’entrée en pré-campagne d’Ali Bongo Ondimba dans la perspective d’une élection à un troisième mandat ».
Autre exemple, le rapport estime que l’engagement de hisser le Gabon dans le top 10 des pays africains réformateurs du Doing Business n’a pas été réalisé. Mais son évaluation repose sur le Doing Business 2020. Ce classement est le dernier publié avant que la Banque mondiale ne mette un terme à cette initiative. Il ne prend en compte que les réformes réalisées pour l’essentiel en 2019. Le pays a pourtant poursuivi ses réformes et espérait même gagner 10 places dans le Doing Business 2022. Avec l’arrêt de la publication de ce baromètre, il semble difficile de préjuger de place que le Gabon aurait occupée à la fin de ce septennat.
Contexte
En corrigeant tous ces biais, il est évident que le taux de réalisation globale du programme Mon engagement pour un Gabon émergent serait supérieur aux 12 % affichés. En mettant cette performance en perspective avec le contexte dans lequel elle a été obtenue, il parait sévère de parler de « bilan chaotique » ou de conclure à un échec. Il faut dire que les auteurs du rapport reconnaissent eux-mêmes que « des événements endogènes et exogènes ont pu perturber la mise en œuvre effective de certains engagements programmatiques ».
En effet, plusieurs événements, imprévisibles en 2016 lorsque Ali Bongo Ondimba prenait ces engagements, sont survenus au cours de ce septennat. Au plan interne, on peut citer la crise post-électorale de 2016 ; l’accident vasculaire cérébral du président de la République d’octobre 2018 ou encore la tentative de coup d’État de janvier 2019. À l’international, on peut évoquer la pandémie du Covid-19 en 2020 donc les conséquences sur les économies du monde sont toujours perceptibles à ce jour et le déclenchement de la guerre en Ukraine en février 2022.
Pour permettre aux citoyens de faire des choix éclairés, comme ambitionnent Mays Mouissi et Harold Leckat, il parait nécessaire d’affiner davantage la méthodologie d’évaluation.
Aboudi Ottou
Initialement fixée ce 11 juillet 2023 à 18 heures, la date limite de dépôt de dossier de candidatures pour les élections générales est prorogée au 14 juillet 2023 à 18 heures. La décision a été prise au cours d’une assemblée plénière du Centre gabonais des élections tenue ce 10 juillet 2023. Ce qui donne un délai supplémentaire de trois jours aux candidats retardataires pour le dépôt de leur dossier en vue des prochaines élections générales (présidentielle, législatives et locales) au Gabon.
Selon le calendrier établi par le Centre gabonais des élections, ces scrutins vont se dérouler le 26 août 2023 de 7 heures à 18 heures. L’ouverture de la campagne électorale est prévue pour le 11 août prochain. Elle doit s’achever le 25 août 2023.
À ce jour, plusieurs candidatures ont déjà été déclarées officiellement pour l’élection présidentielle. Il s’agit notamment du président sortant Ali bongo Ondimba, pour le Parti démocratique gabonais (PDG) ; Alexandre Barro Chambrier, pour le Rassemblement pour la patrie et modernité (RPM) ; l’ancien vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou, la présidente de l’Union nationale Paulette Missambo…
SG
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