(Le Nouveau Gabon) - Depuis le 18 novembre 2019, les membres de la Commission nationale de la carte de presse et des métiers du cinéma sont réunis à Libreville au Gabon. Jusqu’au 22 novembre, ils vont examiner 200 dossiers déposés par les professionnels en vue d’obtenir une carte de presse et des métiers du cinéma, document qui atteste de l’appartenance à un corps ou à un métier de la communication.
La session, présidée par le ministre de la Communication, Rigobert Ikambouyat Ndeka, s’est ouverte par l’installation des membres de la Commission d’examens des dossiers. Le choix a été porté sur journaliste principal Prosper Tonda Mambenda pour présider cette commission.
« Un nouveau chapitre concernant le secteur de la presse et des métiers du cinéma va s’écrire dès aujourd’hui pour notre corporation. En effet, il y a trois ans que ce sont tenus les derniers travaux de la carte nationale de presse et des métiers du cinéma. Cette longue attente a fait germer le désespoir, la tristesse, voire le doute chez de nombreux professionnels », a-t-il indiqué, après son installation.
Lors de son allocution, le ministre de la Communication a invité la commission à faire preuve de rigueur dans le traitement des dossiers. « Ces professionnels qui vont examiner les différentes candidatures vont s’appuyer sur les critères tirés exclusivement du Code de la Communication, notre bible, c’est notre voix en la matière. Un exercice passionnant et exaltant attend donc les commissaires, car il s’agit à la fin des travaux de la Commission d’attribuer aux heureux récipiendaires la carte nationale de presse et des métiers du cinéma », a déclaré Rigobert Ikambouyat Ndeka.
« (…) tout le monde est devenu journaliste, tout le monde est devenu monteur, donc vous vous ne devez pas faire cela, vous vous devez analyser l’information. Dans la pratique, le journaliste doit se distinguer des propagateurs de fakes-news. Il a l’obligation de se référer au code de la communication, à la constitution qui garantit les droits et les libertés de tous et à la Déclaration universelle des droits de l’homme », a-t-il néanmoins déploré.
Stéphane Billé