(Le Nouveau Gabon) - Pour atteindre ces objectifs, les autorités gabonaises se sont engagées pour ce début de septennat, à soutenir, à consolider et à améliorer les infrastructures dont dispose le pays. Il s’agit notamment du bitumage de 640 km de routes nationales (finalisation des tronçons routiers entamés), de la mise en œuvre du programme d’urgence de réfection des voieries urbaines (300 km), de la construction des deux corridors de désengorgement de Libreville et de la rénovation et de la sécurisation du chemin de fer du Transgabonais.
D’après les explications du Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), les analyses prospectives indiquent que les flux annuels de transport vont être multipliés par douze, passant de 4 millions de tonnes de marchandises transportées en 2009 à 50 millions de tonnes en 2025.
Ces nouveaux investissements laissent entrevoir l’importance des défis à relever pour mettre à niveau et étendre le réseau de transport et de logistique du pays, notamment sur le volet routier, ferroviaire, maritime et fluvial, ou encore aérien.
Ces sept dernières années, les actions entreprises désenclavent les provinces à la grande satisfaction de tous les usagers. Les onze tronçons routiers finalisés, ont ajouté 672 kilomètres de routes bitumées au réseau existant de 900 km de routes nationales bitumées. Grâce à ces nouvelles infrastructures, le rapprochement entre les principaux centres urbains et économiques du pays facilitera les échanges sociaux et économiques.
Synclair Owona