(Le Nouveau Gabon) - Ce 16 mars, le Gabon et le Congo ont paraphé deux importants accords en matière de transports aériens. Le premier portait sur les transports aériens et le second concernait l’établissement d’une coopération relative aux opérations de recherche et de sauvetage d’aéronefs en détresse, a indiqué l’Agence d’informations d’Afrique centrale.
Ces accords ont été signés à Brazzaville, par Estelle Ondo, la ministre gabonaise en charge des Transports et de la logistique, et son homologue du Congolais, Fidèle Dimou. A travers le premier texte, les deux parties ont manifesté leur « volonté commune » de réviser les dispositions relatives au transport aérien, apparues après les années 1999, par l’introduction de la décision de mise en œuvre de la Déclaration de Yamoussoukro qui porte sur la libéralisation de l’accès aux marchés du transport aérien en Afrique. Il abroge et remplace celui signé à Franceville, le 8 octobre 1976.
Quant au second accord, il consacre l’élan de coopération et d’assistance mutuelle en matière de recherche et de sauvetage, conformément aux instruments internationaux. Il permettra d’établir un partenariat d’assistance mutuelle pour favoriser les échanges, partager les expériences et pratiques techniques réciproques.
Au terme de cette cérémonie, Estelle Ondo a indiqué que le transport aérien est « un acteur économique majeur de développement pour un pays», le moyen de transport le plus adapté pour relier les individus entre eux, et également le plus sûr. Avant d’ajouter que cela valait la peine que Libreville et Brazzaville puissent « renégocier et signer » ces accords. « Il est primordial de se regrouper et d’échanger nos expériences et pratiques afin de définir des approches concentrées. L’heure est venue de tirer avantage de notre position de pays voisins (…) dans l’intérêt bien compris de nos populations.», a-t-elle conclue.
Elle s’est, par ailleurs, réjouie de ce que ces accords vont « redynamiser la coopération entre le Gabon et le Congo et renforcer l’intégration sous-régionale », mais aussi humaniser les économies des Etats concernés pour un meilleur échange. « Je crois que cela va contribuer de façon significative au développement de nos relations et de l’Afrique de façon générale. », a-t-elle ajouté.
De son côté, le ministre congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande a souhaité que les autorités gabonaises et congolaises veillent à l’application de ces textes pour que les relations bilatérales soient renforcées et que « l’intégration sous-régionale devienne une réalité ». « Nous sommes engagés de telle sorte que les transports aériens créent de la valeur ajoutée, des emplois, etc., … », a-t-il noté, précisant qu’une « bonne fluidité » des transports va effectivement générer des emplois dans les aéroports.
Stéphane Billé