L’Afrique centrale pourrait se doter d’un observatoire transfrontalier des aires protégées

Une Economie
mardi, 12 juillet 2016 19:14
L’Afrique centrale pourrait se doter d’un observatoire transfrontalier des aires protégées

(Le Nouveau Gabon) - Dans le cadre du Programme pour la biodiversité et la gestion des aires  protégée en Afrique centrale (Biopama), l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon (Anpn) vient de signer un protocole  d’accord avec l’Ofac et le Rapac (respectivement Observatoire et Réseau des aires protégées d’Afrique centrale).

« C’est exceptionnel parce qu’il va permettre pour la première fois l’observation rigoureuse et harmonisée de toutes les aires protégées d’un pays, mais aussi parce que ce protocole est le résultat de l’appropriation finalement très rare d’un programme de bailleur », se réjouit l’Anpn.

L’Agence gabonaise ajoute que ce pourrait même devenir historique si c’était suivi de la signature avant fin 2016 de protocoles similaires entre l’Ofac, le Rapac et l’Iccn (Institut congolais pour la conservation de la nature) de la RD Congo, l’Acfap (Agence congolaise de la faune et des aires protégées ) ou encore la Dcfap (Direction de la conservation de la faune et des aires protégées) du Tchad, qui tous ensemble conduiraient à la création du bas vers le haut, d’un Observatoire régional des aires protégées. « Ce qui en terme de résultat mais aussi de méthode, serait peut-être une première mondiale », se félicite d’avance l’Anpn.

Biopama est le plus grand programme financé par l’Union européenne, sur lequel l’Union international pour la conservation de la nature (Uicn) ait collaboré. Financé par le Fonds européen de développement (FED), il dispose d’un budget total de 20 millions d’euros, dont environ 10 millions seront destinés à l’Uicn qui compte 1200 membres (Etats et ONG) et à peu près 11 000 experts bénévoles dans quelques 160 pays.

S.A

 
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