L’économie gabonaise traverse une zone de fortes turbulences, selon Fitch Rating

Une Economie
mercredi, 19 octobre 2016 18:06
L’économie gabonaise traverse une zone de fortes turbulences, selon Fitch Rating

(Le Nouveau Gabon) - Cette lecture quelle peu alarmiste des perspectives de l’économie gabonaise, développée l’agence de notation américaine, Fitch Rating amènent les autorités gabonaises à multiplier des stratégies pour sortir de cette zone de turbulence.

A preuve, le 17 octobre dernier, le ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement, Régis Immongault a organisé une importante séance de travail avec l’ensemble des directeurs généraux des administrations de son département ministériel, en vue de la mise en œuvre des mesures d’urgences à adopter pour faire face à la conjoncture économique difficile que traverse le pays.

A propos de cette rencontre, a indiqué Régis Immongault : « Il fallait faire le point avec les administrations afin d’accélérer la mise en œuvre du programme du chef de l’Etat ». Et d’ajouter : « Nous sommes dans un contexte très difficile de rareté de ressources, avec la chute du cours du pétrole. Dans un contexte international marqué d’incertitudes, avec la médiocrité de la croissance, il faudrait qu’on puisse être inventif pour permettre la mise en œuvre du programme du chef de l’Etat ».

«Cette remobilisation s’avérait d’autant plus nécessaire, si l’on s’en tient aux dernières prévisions économiques du Fonds monétaire international (FMI), confirmées par l’agence de notation internationale Fitch Rating, qui révèlent que l’économie gabonaise traverserait une mauvaise passe en 2016, malgré une légère reprise prévue en 2017 », a ajouté M. Immongault.

Au mois de mai 2016, poursuit l’agence de notation américaine, les dépôts du gouvernement à la banque centrale et dans les banques commerciales avaient connu une diminution d’environ 550 milliards de FCFA, soit 880 millions de dollars. Et toujours selon Fitch Rating, la dette publique devrait atteindre 48% du PIB à la fin de l’année 2016 et culminer à 50% en 2018.

Synclair Owona

 
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