(Le Nouveau Gabon) - Le gouvernement gabonais et l’Union européenne (UE) dynamisent le projet « Cap sur l’autonomisation des jeunes ». En collaboration avec JA Gabon, chargée de la mise en œuvre dudit projet, ces institutions organisent une journée porte ouverte à Libreville, Lambaréné, Mouila et Tchibanga, pour lancer des inscriptions aux formations qui débuteront, mi-novembre 2020, en direction des bénéficiaires dans les villes concernées.
Au cours de cette journée, les différents programmes prévus au sein de chaque incubateur seront présentés. Sur place, les potentiels bénéficiaires - jeunes déscolarisés de 16 à 35 ans - pourront également se préinscrire. Certifiantes et diplômantes, ces formations ciblent les jeunes déscolarisés, dans le but de leur offrir une formation professionnelle. Cela, afin de répondre aux objectifs de création d’emplois décents et durables et de diversification de l’économie du pays.
Les secteurs concernés concernent l’agriculture, la pêche et la pisciculture, le design industriel, la transformation d’objets en bois, la distribution de produits pétroliers.
A Libreville, les équipes de JA Gabon se déploieront au Centre de formation et de perfectionnement professionnel, Basile Ondimba. La formation sera axée sur le service et la commercialisation de produits pétroliers, le niveau éducatif minimum requis étant celui de la classe de troisième. A Lambaréné, à la Fondation Rose Francine Rogombé, les cours dispensés porteront sur la pêche et la pisciculture. Ils concerneront les candidats ayant un niveau minimum de CM2.
A Mouila, au lycée technique Nyonda Makita, les candidats seront outillés sur le secteur agricole, pour un niveau minimum de CM2. Enfin, à Tchibanga, c’est le lycée technique Alexandre Biangue qui servira de cadre à la formation en pisciculture et en agriculture, mais à condition d’avoir un niveau minimum de CM2.
Pour rappel, le projet « Cap sur l’autonomisation des jeunes au Gabon » a été lancé le 27 novembre 2019 par le gouvernement gabonais et la représentation de l’UE dans le pays. Cette convention devrait permettre à 16 000 jeunes gabonais d’accéder à des formations de qualité, et ainsi de développer l’emploi et l’auto-emploi, grâce à la mise en place d’un réseau d’incubateurs à l’échelle nationale. En vue de la mise en œuvre des mécanismes dudit projet, les deux parties ont récemment paraphé une subvention à hauteur de 5 millions d’euros (environ 3,2 milliards).
Marcel Saint-clair Eyene