(Le Nouveau Gabon) - Les agriculteurs gabonais doivent bénéficier davantage de l’accès à la terre. C’est l’une des recommandations issues des assises de l’agriculture tenues à Libreville du 28 juin au 1er juillet 2017.
Pour garantir la sécurité alimentaire pour tous, l’impératif de l’accès et de la disponibilité de la terre est primordial. C’est sur ce postulat que le gouvernement a décidé, au terme des recommandations issues des assises sur la redynamisation du secteur agricole, d’inventorier l’ensemble des terres du patrimoine du secteur agricole avant de les sécuriser et les rendre disponibles plus tard. Mais avant cela, l’on devra réorganiser la législation foncière et agraire, renforcer les corps de métiers dans les sciences du sol, créer l’agence de développement agricole du Gabon entre autres.
Les problèmes liés à l’accès à la terre sont récurrents notamment dans le cadre du programme Graine où, indiquent des membres de coopératives, des considérations ancestrales bloquent l’avancée des plantations ou le développement de l’agriculture. « Un ancien village par exemple est souvent considéré comme une zone protégée et doit être évité par ceux qui assurent la préparation des terres parce qu’on y trouve parfois des arbres fruitiers comme des manguiers, des palmiers voire des arbres comme des fromagers. Le développement dans ces zones crée des conflits », indique un paysan.
Dans le cadre de la redynamisation de l’agriculture, le Gabon dispose d’environ 5 millions d’hectares de terres arables qui devront revenir aux producteurs afin de sortir de la dépendance alimentaire.
SeM