Le Gabon veut passer la production sucrière à 40 000 tonnes par an

Agro
mardi, 23 octobre 2018 08:31
Le Gabon veut passer la production sucrière à 40 000 tonnes par an

(Le Nouveau Gabon) - La Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf Gabon) traverse une conjoncture défavorable, depuis quelques années, en dépit des avantages fiscaux consentis par l’Etat en vue de la maintenir en équilibre. En cause, le modèle économique devenu obsolète ; ce qui a occasionné la perte depuis deux ans de plus de 2 milliards FCFA, apprend-on au sein du top management de la société.

Pour le directeur général, Benoît Simon, cet ensemble de problèmes met l’entreprise dans une situation inconfortable.

« La plupart des problèmes qui sont soulevés aujourd’hui et auxquels nous faisons face sont des problèmes qui nous mettent dans un embarras financier. Il y a un certain nombre de points qui doivent être résolus : des problèmes de prix, des coûts sociaux pris en charge par l’entreprise et d’autres aspects, notamment celui lié à la CNSS », indique-t-il à la presse locale.

Pour apporter des réponses à cet environnement défavorable, le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, a présidé, il y a quelques jours, les travaux du comité interministériel de privatisation concernant la compagnie sucrière.

Il est question de mettre sur pied un nouveau projet industriel qui permettra à l’entreprise, qui souhaite acquérir de nouvelles terres cultivables pour étendre ses activités, de passer sa production annuelle à 40 000 tonnes. Ce qui à terme, va ramener la croissance et préserver les emplois.

« Les décisions vont dans le sens que la société Sucaf retrouve tous les engagements que l’Etat a pris en son temps ; nous devons faire en sorte que le consommateur soit protégé deuxièmement. En tant que gouvernement, nous devons avoir un œil sur l’ensemble de ces problématiques », confie le ministre de l’Economie.

L’on peut, selon Benoît Simon, envisager l’avenir avec optimisme, au regard des conclusions des études du comité.

« Les dossiers ayant été par ailleurs étudiés, je pense qu’il y a lieu de s’attendre à des retours et des résultats concrets de cette commission qui nous permettront d’envisager l’avenir de la filière », souligne-t-il.

PcA

 
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