L’Etat projette de construire un complexe administratif afin de résoudre son déficit en immobilier de bureaux

BTP
vendredi, 26 août 2016 14:34
L’Etat projette de construire un complexe administratif afin de résoudre son déficit en immobilier de bureaux

(Le Nouveau Gabon) - Afin de mettre un terme à l’insuffisance criarde de planification de son parc mobilier et ses lourdes répercussions sur l’efficacité et la performance de l’administration publique, le gouvernement s’engage à initier une profonde restructuration de ce secteur.

Outre le fait que l’absence de planification du parc immobilier administratif coûte cher de l’État, avec des charges relatives à leur paiement avoisinants 45 milliards de FCFA par an ces dernières années, cette situation obère également la fluidité des échanges, la production ainsi que la qualité du travail des agents administratif.

Pour remédier à cette situation, le gouvernement s’engage à construire un vaste complexe administratif qui mettra à disposition plus de 110 000 m² d’espaces de bureaux.

La construction de ce complexe vise plusieurs objectifs. Il permettra tout d’abord, de regrouper et de reloger l’ensemble des départements ministériels dont les services centraux sont dispersés sur plusieurs sites. Il offrira ainsi aux agents publics, un environnement de travail plus efficace, qui améliorera leurs conditions de travail et aura un impact bénéfique sur leur motivation.

Ce complexe est en outre, censé améliorer la gestion immobilière de l’État en réduisant la surface occupée, en maîtrisant les coûts de fonctionnement (énergie, eau) et en améliorant son empreinte environnementale. Plus globalement, la libération de plusieurs bâtiments occupés actuellement par des services administratifs facilitera l’avancée de travaux de réfection d’anciens bâtiments voire de réaménagement de certains quartiers, comme le centre-ville. Libreville en sortira embellie, sera mieux fonctionnelle et plus attrayante.

Un appel d’offre international sera lancé pour choisir un promoteur immobilier national ou international de référence, capable d’accompagner le gouvernement dans cet investissement. En contrepartie, l’État mettra à disposition du foncier et s’engagera à payer un loyer sur une période à définir, au terme de laquelle la propriété du complexe reviendra à l’Etat. Le promoteur devra recourir à la main d’œuvre et des sous-traitants locaux. Tout comme, il devra utiliser autant que possible du bois du Gabon et autres matériaux de construction, pour que ce chantier majeur ait un impact positif maximal sur l’économie. Le choix du site quant à lui, fera l’objet d’études techniques plus approfondies, mais un lieu comme l’actuelle Cité de la démocratie pourrait éventuellement convenir.

 

Synclair Owona

 
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