(Le Nouveau Gabon) - Le Conseil de cabinet a examiné hier le problème du braconnage sur les écosystèmes forestiers gabonais et les mesures à prendre pour y faire face.
Le département Eaux et forêts et environnement a relevé dans son exposé que les principales activités de braconnage menées sur l’ensemble du territoire émanent des personnes étrangères pour le commerce de l’ivoire. Ces personnes, a-t-il ajouté, ont mis en place une véritable organisation criminelle.
Pis, depuis 2004 près de 20 000 éléphants ont été ainsi abattus et le trafic qui a des ramifications au plan international devient une gangrène pour l’économie nationale.
Parmi les mesures envisagées, il y a la révision du cadre règlementaire lié aux sources fauniques. Et l’élaboration d’un régime spécial de lutte contre le trafic d’ivoire.
Le Premier ministre, Daniel Ona Ondo s’est félicité, pour sa part, de l’action de l’Agence des parcs nationaux qui vient de renforcer ses moyens de lutte contre le braconnage en affectant des brigades spéciales dans les zones sensibles et la création d’une unité canine dans les aéroports et gares du pays.
Sylvain Andzongo