Le Gabon et la FAO examinent les axes d’intervention de leur coopération sur la période 2017-2021

Economie
mardi, 14 février 2017 19:06
Le Gabon et la FAO examinent les axes d’intervention de leur coopération sur la période 2017-2021

(Le Nouveau Gabon) - Le Cadre de programmation pays (CPP) entre le Gabon et la FAO, dans sa nouvelle formulation, est entré en examen depuis le 13 février 2017.

Le ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi et le coordonnateur sous-régional de cet organisme onusien en Afrique centrale Helder Mutela, ont lancé le processus au cours d’un atelier tenu à Libreville. Il s’agit de définir un ensemble de projets à financer sur la période 2017-2021 et de veiller au respect des engagements de chaque partie, afin de permettre un aboutissement heureux de la politique agricole du pays. «Le gouvernement réitère son engagement à travailler conjointement avec la FAO et les autres partenaires techniques et financiers pour la mobilisation des ressources nécessaires à l’exécution des programmes qui seront arrêtés», indique le ministre de l’Agriculture.

Tout au long des quatre premières années, le CPP 2012-2016 a offert l’occasion au gouvernement et aux acteurs du monde agricole, de mener une coopération jugée fructueuse par les autorités avec la FAO. Durant cette période, les domaines d’intervention du projet couvraient la gestion des ressources naturelles, les politiques et stratégies de développement agricole et rural.

Pour les quatre futures années, l’Etat doit honorer sa quote-part en mobilisant les financements nécessaires à la mise en œuvre du projet. Sur le plan administratif et réglementaire, l’Etat doit élaborer les documents de politique et de stratégie en ce qui concerne l’accès à la terre, la mécanisation ou encore la sécurité alimentaire.

Un cadre législatif doit voir le jour afin de donner plus de transparence aux régimes fonciers et permettre la mise en place d’une gouvernance du foncier, avant que les départements ministériels concernés ne s’approprient les résultats du premier CPP.

La Fao devra pour cette période, travailler en étroite collaboration avec les autorités question d’enregistrer leurs avis dans la prise de décision des actions à mener au profit du CPP, éviter les flottements du démarrage en accentuant la communication, et mettre l’agriculture au centre du CPP 2017-2021, par un accent sur la maîtrise des ressources hydrauliques.

Auxence Mengue

 
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