L’AJEV poursuit sa dynamique de rénovation des écoles publiques du pays

Education
jeudi, 24 novembre 2016 14:41
L’AJEV poursuit sa dynamique de rénovation des écoles publiques du pays

(Le Nouveau Gabon) - Après l’école publique d’Okala, il y a quelques jours, l’Association des jeunes émergents volontaires (AJEV), conduite par son président, Brice Laccruche Alihanga, vient également de procéder à la réhabilitation et à la rénovation de l’école publique de Louis, au 1er arrondissement de Libreville.

Plongée dans une décrépitude avancé (la dernière touche de réfection ayant été posée il y a 43 ans) cet établissement scolaire dont les infrastructures viennent d’être remises à niveau, présente désormais fière allure. Une geste de bienfaisance de l’AJEV qui, selon son président, s’inscrit dans le cadre d’un devoir citoyen afin de venir en soutien à l’action du gouvernement.

Au cours d’une cérémonie sobre et empreinte de simplicité, Brice Laccruche Alihanga a situé les contours et les enjeux de ces multiples actions dans le secteur de l’éducation. Ainsi, en déplorant le manque de solidarité et l’attentisme qui ont aujourd’hui cours au sein de la société gabonaise, le président de l’Association des jeunes émergents volontaires a indiqué que son mouvement s’inscrit à contre-courant de cette philosophie immobiliste. Et que l’AJEV a décidé d’adopter un profil haut, fait du dynamisme et de la promotion des valeurs participatives de ses membres en vue du développement du pays.

«Notre action devrait être perçue comme un devoir citoyen. Aujourd’hui, l’état de nos établissements scolaires et autres infrastructures est devenu tout simplement lamentable. Elles ont subi très peu de rénovation et de réhabilitation. Et tout le monde pointe un doigt accusateur sur l’Etat et le gouvernants.», a déclaré M. Laccruche Alihanga.

Au sein de l’Association des jeunes émergents volontaires, souligne-t-on, cette vision s’incruste dans un changement de paradigmes. «Nous pensons que nous ne devons plus tout attendre d’en haut, c'est-à-dire du gouvernement. Autrement dit, nous ne pouvons pas être attentiste, et encore moins spectateur de notre propre développement. C’est la raison pour laquelle, nous avons décidé à notre petit niveau, grâce à nos cotisations, par notre élan de solidarité de cœur décidé, de mettre la main à la pâte.», indique-t-on.

L’AJEV inscrit également son action dans la durée et le social. « Il y a trois semaines, nous avons entièrement rénové l’école publique d’Okala, et aujourd’hui c’est celle du quartier Louis. Cette vision rentre dans le cadre de l’importance que nous accordons au volet éducation dans nos activités. Tout simplement parce que l’école pour nous, constitue un formidable enjeu de développement. Car, elle constitue la base de la formation et de l’éducation de notre pays ».

Et d’ajouter ; « ainsi au lieu de bouder, de critiquer ou alors de croiser les bars face à la baisse des moyens de l’Etat, nous avons décidé d’agir. D’agir dans le bons sens celui du collectif et du perpétuel. C’est tout le sens donné à l’AJEV».

De plus l’action de l’AJEV s’intègre dans un mouvement global de rénovation urbaine. Face à l’état déplorable de certaines agglomérations et quartiers sous-intégrés, l’association présidée par Brice Laccruche Alihanga a également décidé de prêter mains fortes au gouvernement dans le sens l’amélioration des conditions de vie des populations, mais tout en restant fidèles à sa ligne d’action. «Nous sommes appelés à être des acteurs d’aller vers les populations, regarder et toucher du doigt leurs besoins afin d’essayer de les résoudre. Car, notre action s’inscrit dans le sens de l’humanitaire.», a conclu M. Laccruche Alihanga.

Synclair Owona 

 
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