(Le Nouveau Gabon) - L’intervention du Saoudien Al Sharif dans le secteur électrique au Gabon se précise. Après plusieurs mois d’échanges sous l’égide de l’Agence nationale de la promotion des investissements (Anpi), le groupe, représenté par son vice-président Husain Al Natiei, a procédé, ce 18 février 2021 à Libreville, à la signature d’un contrat avec la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg).
« Cette signature s’inscrit dans le cadre de la réalisation du projet de sécurisation de l’alimentation en électricité de la ville de Moanda, qui permettra d’améliorer la qualité et la stabilité de l’énergie fournie dans cette zone minière », indique l’Anpi.
Selon un communiqué de la SEEG, les termes de l’engagement confient au groupe saoudien la sécurisation de l’alimentation en électricité de la ville de Moanda à travers le renouvellement et le renforcement des capacités des ouvrages électriques desservant la ville minière. Dans le détail, il s’agira entre autres des travaux d’extension du réseau, de remplacement des transformateurs et de la réalisation d’autres travaux techniques.
Il y a quelques jours, l’on apprenait d’ailleurs que le groupe saoudien, qui revendique 40 ans d’expertises et 90 projets réalisés à travers le monde (Émirats, France, Tunisie, Égypte, Tchad…), compte ainsi installer une filiale au Gabon dans la production de l’énergie. On sait désormais qu’elle interviendra notamment dans une zone où est déjà installé un géant comme la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du Français Eramet.
Le contrat avec la Seeg va contribuer à répondre à la double volonté du gouvernement gabonais de sécuriser l’offre énergétique dans les grands centres urbains et péri-urbains du pays et d’accroître la part de l’énergie hydroélectrique dans son mix énergétique.
S.A.
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