Eau potable : des données de l’impact du changement climatique sur l’usine de Ntoum

Energies
mardi, 24 mai 2022 10:29
Eau potable : des données de l’impact du changement climatique sur l’usine de Ntoum

(Le Nouveau Gabon) - Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain Claude Bilie-By-Nze a reçu ce 23 mai 2022 à Libreville, le rapport sur l’étude de la disponibilité et l’exploitation de l’eau brute à l’usine de Ntoum face au changement climatique. Les résultats de cette étude contiennent des orientations stratégiques pour accompagner le gouvernement gabonais dans l’amélioration de l’offre en eau potable dans le Grand-Libreville et ses environs.

« Il s’agit d’évaluer les impacts du changement climatique sur le bassin versant de la Nzémé, périmètre exclusif, le captage de l’eau brute à destination du complexe des usines de traitement d’eau potable localisée dans la commune de Ntoum avec un ensemble de production estimé à 240 000 m3 d’eau jour alimentant en eau potable la zone du Grand Libreville. C’est donc un outil de taille pour nous de comprendre les problématiques qu’il nous faut rencontrer et les défis à relever afin d’améliorer l’accès des populations gabonaises et principalement celles de Libreville à l’eau potable », a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze

Selon le membre du gouvernement, les effets liés aux changements climatiques sont de plus en plus perceptibles au Gabon depuis quelques années. Ils se manifestent notamment par une saison sèche plus rude, entraînant une diminution drastique de la disponibilité en eau dans les sites de prélèvement et une saison de pluies plus abondante se traduisant par des inondations qui, elles, augmentent la vulnérabilité du système de production au moment des débits extrêmes. « Cette situation fragilise davantage les installations vieillissantes de l’usine de production de Ntoum, qui peine à satisfaire la consommation sans cesse croissante du Grand-Libreville », a indiqué le ministre de l’Énergie.

Cette étude lancée en 2019 a été réalisée avec le concours financier de la République de Corée du Sud. L’objectif est de couvrir les besoins en eau de la métropole gabonaise 7 j/7 et 24 h/24. « Je souhaite que la Corée et le Gabon continuent de travailler en étroite collaboration sur les questions liées aux changements climatiques », a déclaré Ryu Chang Soo, l’ambassadeur de la Corée du Sud au Gabon.

Les résultats permettront de développer une stratégie d’adaptation pour le maintien et l’amélioration de la sécurité d’eau, et renforcer les capacités sur l’utilisation des tests de stress climatique.

Brice Gotoa 

 
Nos derniers articles

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.