(Le Nouveau Gabon) - Le Gabon, depuis l’année 2016, vit au rythme de la dégringolade de la notation souveraine de son économie par les principales agences de notation. Mais, alors que le pays est en situation de redressement, l’agence américaine Fitch ratings, publie les résultats de sa dernière évaluation.
Pour le pays qui en sort avec un B, parti de B-, la nouvelle se fête et l’on se congratule. Mais les ressorts de cette performance remarquée par l’agence américaine s’appuient sur une batterie de réformes structurelles mises en œuvre par le Gabon depuis la fin de l'année 2017.
Parmi celles-ci, l’on peut citer la réforme des comptes publics, l’apurement de la dette publique, la réforme de la fiscalité des entreprises ou encore celle de la paie des fonctionnaires qui désormais, devront tous être bancarisés. Mais, il y a surtout le redécollage de l’économie. Bien que timide, celui-ci est perceptible si l’on en juge par les résultats de nombre de secteurs au premier semestre.
De plus, selon Fitch Ratings, le taux de croissance est projeté à 1,5 % en 2018 et à 3 % en 2019 ; le déficit public quant à lui, devrait passer de 2,2 % en 2018 à 1,4 % en 2019. Des perspectives encourageantes pour les investisseurs qui recommencent à faire confiance en l’économie et au pays au regard du nombre d’entreprises et multinationales qui désirent s’y installer de manière durable.
De plus en plus également, la dépendance pétrolière est en train de s’éclipser au profit de l’agrobusiness, des mines, du bois et des services.
Au-delà, l’amélioration de la note souveraine du Gabon a des incidences bénéfiques pour le pays : refinancement de l’économie à de bien meilleures conditions sur les marchés financiers, désendettement à moindre coût pour ses finances publiques, amélioration du ratio dépenses publiques de fonctionnement et dépenses publiques d'investissement entre autres.
PcA