Le système de gestion des finances publiques gabonaises sera évaluée par le FMI du 16 novembre au 7 décembre

Gouvernance
mardi, 08 novembre 2016 11:51
Le système de gestion des finances publiques gabonaises sera évaluée par le FMI du 16 novembre au 7 décembre

(Le Nouveau Gabon) - Dans le cadre des préparatifs de l’évaluation de la performance du système de gestion des finances publiques gabonaises, qui se déroulera du 16 novembre au 7 décembre prochain, une mission du FMI conduite par Gwénaëlle Suc, conseillère en assistance technique au département des finances publiques vient de séjourner à Libreville.

Selon le ministre de l’économie, la mission conduite Gwénaëlle Suc consistait à préparer l’évaluation de la performance du système de gestion des finances publiques, selon la méthodologie du Programme d’examen des dépenses publiques et d’évaluation de la responsabilité financière(PEFA), mais également de sensibiliser l’ensemble des parties prenantes au cadre méthodologique du PEFA.

Les objectifs PEFA sont d’évaluer la situation des dépenses publiques, le mode de passation des marchés et les systèmes de contrôles des comptes, et d’élaborer une série concrète de réformes et de mesures de renforcement des capacités

Toujours dans le cadre de cette mission, la délégation du FMI devait en outre rencontrer : les représentants du ministère en charge du Budget ; le chef de délégation de l’Union européenne ; le Coordonnateur AFRITAC centre ; les présidents de l’Assemblée nationale, du SENAT ; de la Cour des Comptes et enfin les Partenaires techniques et financiers du Gabon (PTF).

Pour rappel, la dernière évaluation du système des finances publiques du Gabon utilisant la méthode PEFA avait été faite en 2013. Elle avait fait ressortir des performances contrastées des six dimensions essentielles du système de gestion des finances publiques du Gabon.

Notamment : la considérable dégradation du budget ; la relative exhaustivité et transparence budgétaires ; la forte budgétisation fondée sur les politiques nationales; la dégradation, à cause de la faible efficacité du contrôle interne, de la prévisibilité et de l’exécution du budget ; la faiblesse de la comptabilité, de l’enregistrement de l’information et des rapports financiers et enfin, la faiblesse de la surveillance et de la vérification externes de la Cour des comptes.

L’évaluation de cette année permettra donc de mesurer les performances enregistrées depuis cette date.

Synclair Owona

 
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