(Le Nouveau Gabon) - Les travaux de la 16è session de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), ont été sanctionnés par l’adoption, d’un instrument stratégique dit ‘’Déclaration dite de Libreville’’, portant sur l’investissement, dans des solutions environnementales novatrices.
Réunis les 15 et 16 juin derniers, dans la capitale gabonaise, les ministres africains de l’environnement, dans leur déclaration finale, ont fait état de leur conviction, que le développement de l’économie verte en Afrique peut contribuer à l’augmentation des revenus, la création d’emplois et de richesses, l’utilisation rationnelle des ressources, l’accroissement de la productivité et à l’amélioration de la santé et de la compétitivité, tout en apportant des bienfaits sociaux et en répondant aux préoccupations environnementales.
Dans cette déclaration, ils ont, en outre mis, l’accent sur la nécessité pour la CMAE d’élaborer une stratégie et politique pour l’égalité des sexes afin de répondre aux besoins particuliers des personnes les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants.
Pour ce faire, un appel a été lancé à la société civile, aux entreprises, aux industries ainsi qu’au secteur privé en Afrique à s’engager, individuellement et collectivement, à faire de l’Afrique un continent exempt de pollution et à jouer un rôle plus proactif dans la réalisation des Objectifs du développement durable.
Ce travail qui incombe à chacun des Etats-membres, devrait en principe être promu par des stratégies axées sur l’économie circulaire, l’économie verte, l’économie bleue et la symbiose industrielle, ces modèles offrant des opportunités de promouvoir la prospérité économique et sociale tout en réduisant les déchets et la pollution.
Avec le concoures de la Commission de l’Union africaine, du Programme des Nations Unies pour l’environnement, de la Commission économique pour l’Afrique et d’autres partenaires, il a été convenu de l’élaboration d’un document stratégique ayant pour but d’aider les Etats membres à reproduire et transposer à grande échelle des politiques et programmes axés sur l’économie circulaire et l’économie verte en vue de favoriser la croissance d’entreprises durables.
Une invite a également été lancée à l’endroit du Programme des Nations Unies pour l’environnement pour la convocation, en 2018, d’un forum interministériel de haut niveau sur l’économie circulaire en vue de promouvoir l’économie verte comme moteur essentiel de la transition économique en Afrique.
Enfin, les plénipotentiaires africains de l’environnement se sont félicités des orientations en matière d’élaboration de programmes de politique générale proposées pour la septième reconstitution du Fonds d’affectation spéciale du Fonds pour l’environnement mondial, y compris les programmes destinés à lutter contre les principaux facteurs de dégradation de l’environnement.
Stéphane Billé