(Le Nouveau Gabon) - Dans le sillage des mesures convenues avec le FMI sur l’augmentation des ressources publiques et le redressement des finances publiques, l’Etat a décidé d’élargir l’assiette fiscale et d’aller à la recherche des niches fiscales.
C’est ainsi qu’au mois de février dernier, une cellule de fiscalité immobilière a vu le jour à la direction générale des Impôts, avec pour objectif de contraindre les promoteurs immobiliers à s’acquitter de la taxe foncière.
Une évaluation du potentiel foncier et immobilier bâti et non bâti sera effectuée, dans les semaines à venir, avant que n’intervienne la fixation du barème de paiement des différentes taxes dont devront s’acquitter les propriétaires et autres promoteurs immobiliers du pays.
Selon la presse locale, 90% des terres sont immobilisées à Libreville et appartiennent aux particuliers. Il est question, cette fois, dans un contexte de redressement économique et financier, d’amener la majorité à s’associer à l’effort de solidarité nationale, en vue de résoudre la question de la rareté des ressources financières dans les caisses de l’Etat.
PcA