Les raffineurs africains s’engagent à travailler ensemble pour un meilleur rendement

(Le Nouveau Gabon) - Réunis à Libreville cette semaine, dans le cadre d’un séminaire axé sur les technologies de l’information, les membres de l’Association des raffineurs africains (ARA) se sont engagés à travailler davantage ensemble pour un rendement meilleur.

Pour ce faire, l’ARA préconise une approche coordonnée de la part de tous les acteurs concernés dans toutes les régions africaines, seul facteur, selon l’association, à même de favoriser les investissements nécessaires dans le secteur et susciter son développment.

Ainsi, toutes les recommandations adoptées au cours de cette rencontre librevilloise se sont inscrites dans cette logique. Il s’agit entre autres de : l’engagement de ces derniers à réduire la pollution urbaine en améliorant la qualité des carburants commercialisés sur le continent : l’assistance technique par fournisseurs externes (mesures d’accompagnement pour une transition sans assistance technique) et la migration d’infrastructures informatiques.

Pour Pierre Reteno N’Diaye, directeur général de la Société gabonaise de raffinerie (SOGARA), hôte de la rencontre : « L’ARA qui compte en son sein trente-sept raffineries sur les quarante-deux que dispose le continent, a un rôle et une couverture continentale. Cela dans le but de de s’intéresser à d’autres à toutes les problématiques pétrolières en aval, c'est-à-dire, dans le raffinage, la distribution et le stockage. Elle se doit aussi d’assurer une certaine lisibilité vieille technologique en vue de participer à leurs performances technique et économique.», a-t-il déclaré.

Revenant sur le thème de leur rencontre, consacré aux technologies, M. N’Diaye a souligné que ce colloque intervient à point nommé. Car, selon lui, « l’informatique est aujourd’hui devenue un facteur de productivité et de croissance dans les unités industrielles. Et fort de ce rôle, elle constitue désormais un incontournable outil, dans la gestion et d’aide à la décision, en tant qu’outil de pilotage».

Restant dans la même logique, le secrétaire exécutif de l’ARA, Joël Dervain, a précisé que « Le temps était désormais venu pour que l’ARA, qui est composée de près soixante-dix sociétés (raffineries et non raffineries), réunisse ses membres pour qu’ensemble, nous puissions résoudre nos problèmes, affronter nos défis et se mettre au goût du jour pour mutualiser nos expériences ».

En clair, les résolutions prises par les membres de l’Association des raffineurs africains, exerçant dans le domaine informatiques, visent à partager les problématiques communes, en vue de trouver des solutions communes.

Créée en 2006, L’ARA est une plateforme panafricaine à l’industrie de l’approvisionnement, du raffinage et de la distribution du pétrole en Afrique. Cette association représente non seulement ses membres du secteur du raffinage du continent mais également de nombreux importateurs de produits, sociétés de stockage, distributeurs et autorités de régulation.

Synclair Owona