(Le Nouveau Gabon) - La compagnie de transport aérien Turkish Airlines, n’a pas attendu la nouvelle des autorités gabonaises interdisant le survol de son territoire et l’atterrissage sur son sol des Boeing 737 MAX 8.
En fait, trois jours après le terrible accident qui a coûté la vie à l’ensemble des passagers de la compagnie Ethiopian Airlines le 10 mars dernier, six minutes après son décollage, le transporteur turc qui effectue cinq rotations hebdomadaires dans la capitale gabonaise, a remplacé le 737 MAX 8 sur la desserte de Libreville par un Boeing 737-900. 24 heures après ce remplacement, les autorités gabonaises ont décidé d’interdire de survol et d’atterrissage, l’aéronef au Gabon.
«Plusieurs autorités de l'aviation civile ont procédé à l’interdiction de survol de leur espace aérien et d’atterrissage sur leur territoire, des Boeing 737 MAX à titre conservatoire. Dans cette même optique, plusieurs compagnies aériennes exploitant ce type d’aéronef, les ont cloué au sol.», indique l’Agence Nationale de l’Aviation civile du Gabon dans un communiqué repris par NewsAero.
«Compte tenu de ces circonstances, poursuit le communiqué, et bien que l’enquête n’ait révélé aucune cause à ce stade, convaincue que des investigations complémentaires doivent être effectuées par les autorités de certification de ce type pour s’assurer de leur navigabilité, l’Agence nationale de l’aviation civile suspend le survol de son espace aérien et l’atterrissage sur son territoire, de tous les avions Boeing 737 MAX.»
PcA