(Le Nouveau Gabon) - Convoquée à l’initiative du chef de l’Etat gabonais, une réunion de haut niveau sur le climat a rassemblé, lundi dernier, au siège des Nations unies le sous-secrétaire général de l’ONU au changement climatique, Janos Pasztor, le secrétaire général de l’Union des nations sud-américaines (Unasur), Ernesto Samper Pizano, ainsi que des représentants des Etats d’Afrique et d’Amérique latine.
Le président Ali Bongo Ondimba a invité l’Afrique et l’Amérique du Sud, « les deux poumons de la planète », à rechercher l’établissement d’un partenariat politique pour offrir des solutions communes sur les questions liées au climat. Affirmant que « seules la volonté et la détermination politique pourront permettre à l’humanité de prendre conscience de sa communauté de destin», Ali Bongo Ondimba a souhaité que les pays du Sud recherchent par le dialogue des positions les plus proches possibles.
Ce «partenariat politique» entre les deux continents, esquissé en 2006 à Abuja lors du sommet Afrique-Amérique du Sud, devrait permettre «de saisir les fabuleuses opportunités de modernisation des systèmes de production et des conditions de vie des populations», a déclaré le président gabonais.
Le Gabon est compté parmi les nations respectueuses de l'environnement. Le 31 mars 2015, ce pays a été le premier en Afrique à soumettre son plan d’action climat en amont de la conférence COP21 qui doit déboucher sur un accord universel en décembre 2015 à Paris.
À travers cette contribution, qui fixe un objectif de limitation de la croissance des émissions de gaz à effet de serre pour 2025, le Gabon s’engage à réduire d’au moins 50% ses émissions par rapport à l’évolution prévue en cas de politique inchangée.