(Le Nouveau Gabon) - Au terme du premier trimestre 2017, l’élevage bovin du Gabon a affiché des résultats satisfaisants, à l’inverse des branches porcine et avicole. C’est ce que révèlent les statistiques fournies par la Direction générale de l’Economie.
En effet, au cours des trois premiers mois de l’année, le cheptel du ranch Nyanga s’est accru d’un peu plus de 10%, par rapport à la même période de l’année précédente, pour se situer à 5 531 têtes de bétail. Cette augmentation est surtout liée à l’importation de veaux, à l’accroissement des naissances et à la diminution de la mortalité.
Toutefois, « le ralentissement de l’abattage des animaux réformés durant la période sous revue s’est traduit par le repli des ventes de viande de 15,2%, soit un volume de 17,8 tonnes, générant un chiffre d’affaires de 116 millions de FCFA, sous l’effet du relèvement du prix du kilogramme de viande », rapporte le document.
Cette dynamique de croissance dans le secteur bovin s’observe également au niveau de l’élevage porcin dont le cheptel a progressé de 15,5% pour s’établir à 954 bêtes en engraissement à fin mars 2017.
A l’inverse de cette embellie, l’élevage avicole a connu une diminution du nombre de têtes, en raison des difficultés liées à l’approvisionnement en aliments ainsi qu’au manque de suivi des exploitants indépendants. Ainsi, le nombre de poules pondeuses a reculé de 42,5% à 25 611 poules. La production des œufs et de viande de poules réformées a suivi la même tendance baissière (-42,5%).
« Quant au chiffre d’affaires issu des ventes des œufs et de la viande (porcs et poules), il a connu une chute de 34,1% à 843,2 millions de FCFA au 31 mars 2017, imputable aux contreperformances de l’activité avicole », informe le rapport.
Stéphane Billé