Le journal Le Mbandja a été suspendu après un article sur la « gestion des cadavres » lors de la crise postélectorale

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jeudi, 29 septembre 2016 20:36
Le journal Le Mbandja a été suspendu après un article sur la « gestion des cadavres » lors de la crise postélectorale

(Le Nouveau Gabon) - Au Gabon, l’hebdomadaire « Le Mbandja » est suspendu pour un mois depuis le 22 septembre 2016. La sanction a été prononcée par le Conseil national de la communication (Cnc), l’autorité de régulation des médias.

L’hebdomadaire « Le Mbandja » est également sanctionné pour insinuations inexactes, mensongères et injurieuses portant « atteinte à l’honneur et à la dignité humaine ».

Ces griefs sont relevés dans un article paru dans le journal en son édition du 20 septembre 2016. Intitulé « Crise postélectorale : un officier de la GR charge Ali Bongo », l’article a été écrit sur la base des confidences d’une source anonyme à la Garde Républicaine (GR). Cette source anonyne, qui parle de 212 morts et de fosses communes, accuserait le pouvoir d’avoir pris des mesures pour se débarrasser des corps des personnes tuées lors des émeutes postélectorales.

Le Cnc a relevé des extraits qui posent question :

« Je mets au défi le général Grégoire Kouna, et le directeur des renseignements de la République, sieur Frédéric Bongo, de prendre leur temps et me démentent dans n’importe quel média ou ailleurs…»

« Une fois les corps inertes constatés, les mêmes et bien entraînés devaient rapidement les enlever des différents lieux et les emmener à la Cité de la démocratie où 2 tractopelles attendaient afin de les enterrer dans une fosse commune…»

« C’est ce que les escadrons de la mort avaient exécuté comme ordre venant du colonel Gros Jean et des instructions reçues d’Ali Bongo et de Frédéric Bongo…»

« Une autre partie de ces corps devraient être transportés dans les pick-up et déposés à Casep-Ga…»

ou encore

« Comme je l’ai dit plus haut, il va falloir que le peuple se manifeste et le plus tôt sera le mieux car, après ce sera trop tard… ce que je sais, c’est que le nombre exact des morts s’élève à 212, une partie est enfouie à la Cité de la démocratie et une autre gardée dans les caissons notamment à Casep-Ga et la dernière dans notre espace de tir au Cap…».

 
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