Entre 2016 et 2017, le Gabon devrait observer une diminution de 17,5% des dépenses budgétaires

Economie
dimanche, 29 janvier 2017 22:09
Entre 2016 et 2017, le Gabon devrait observer une diminution de 17,5% des dépenses budgétaires

(Le Nouveau Gabon) - Selon la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP), cette tendance maîtrisée s’expliquerait par la poursuite de la stratégie du gouvernement visant à contenir les dépenses de fonctionnement afin de libérer l’espace fiscal pour le financement des investissements structurants dans un contexte macroéconomique peu favorable. «Personne n’est pour l’instant en mesure de prévoir les changements apportés par une éventuelle loi de finances rectificative, mais selon les projections initiales, les efforts du Gabon se traduiront par un plafonnement des dépenses budgétaires à 1775,9 milliards FCFA contre 2152,2 milliards FCFA arrêtés dans la loi de finances 2016, soit une baisse de 376,2 milliards FCFA.», indique-t-on à la DGBIP.

Quant aux dépenses courantes, elles devraient être en baisse de 185,6 milliards FCFA par rapport au budget 2016 et s’établiraient ainsi à 1403,8 milliards FCFA. Elles se composent des charges financières de la dette, des dépenses de fonctionnement et des autres dépenses. Les dépenses en capital devraient également diminuer de 190,6 milliards FCFA par rapport à 2016 et se situeraient à 372 milliards FCFA.

Enfin, les dépenses de personnel s’établiraient à 712 milliards FCFA dans la loi de finances 2017 contre 732,2 milliards FCFA en 2016. Elles comprennent, outre la solde permanente, les rémunérations des autres catégories de salariés et les prestations sociales des agents de l’Etat. La solde permanente est projetée à 662 milliards FCFA. Elle comprend : la solde indiciaire, la solde globale, les indemnités et les présalaires.

Mais malgré cette politique de rigueur budgétaire dictée par un contexte économique particulièrement difficile, le gouvernement a précisé : « il n’y aura pas de réduction de salaires au Gabon. Une précision d’une importance cruciale car les opposants en mal d’arguments cherchent à semer la confusion dans le but de bloquer la machine administrative par des grèves sans fondement».

Pour la Direction générale du budget et des finances publiques, rigueur doit rimer avec responsabilité en matière de politique budgétaire car malgré un contexte délicat, le pays doit maintenir le cap dans son ambition de développement socioéconomique.

 

Synclair Owona

 
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