(Le Nouveau Gabon) - La reprise des conseils de cabinet ministériel pour le compte de la semaine du 28 septembre à Libreville a vu la présence ce jour du ministre du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines, Vincent de Paul Massassa.
« Nous avons profité de cette occasion pour expliquer au chef du gouvernement l’engouement qui était celui de ce secteur avant la déclaration de la pandémie [du coronavirus]. Nous avions enregistré la nouvelle loi pétrolière et plusieurs opérateurs économiques lorgnaient le bassin sédimentaire gabonais », a déclaré Vincent de Paul Massassa. C'est dans ce contexte, a-t-il ajouté, que le Gabon a entrepris de lancer un deuxième appel d’offres relatif à ce bassin sédimentaire, accueilli positivement par les investisseurs avant le coronavirus en mars 2020.
Seulement, il se trouve que cette réaction favorable des opérateurs économiques a été douchée par la présence du Covid-19. Raison pour laquelle, les dates limites de présentation des offres sur ledit bassin préalablement arrêtées au 30 avril 2020, ont été annulées. Pourtant, les contributions des secteurs Pétrole, gaz et mines dans la relance de l’économie, selon le ministre, sont évaluées à plus 65% au PIB.
Au vu de cette situation, M. Massassa a alors indiqué au cours du conseil de cabinet que son département ministériel entend mener des actions pour la relance de l’économie gabonaise. Car, en dehors du pétrole, le secteur minier dont il s'occupe également est encore principalement centré sur l’exploitation du manganèse; au moment où les autres ressources minières du pays ne pas encore exploitées, à l’exception de l’or.
S.A.