(Le Nouveau Gabon) - A l’occasion de la présentation des évaluations sur le dispositif lutte anti-blanchiment et contre le financement du terrorisme (LAB/CFT), le 17 septembre dernier à Yaoundé au Cameroun, le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac) a énuméré le chapelet des maux qui le minent.
Selon le secrétariat permanent du Gabac, l’institution souffre depuis sa création de difficultés et obstacles quasi structurels. Il cite le problème d’instabilité du pays siège, un manque de locaux propres et de ressources humaines suffisantes en quantité et en qualité pour conduire les missions qui lui sont dévolues.
Toutes choses qui n’ont pas permis de doter le Gabac, seule institution sous-régionale au monde à ne pas être « Membre associé » du Groupe d’action financière (Gafi). Une organisation qui lui permettrait de remplir pleinement ses missions, de se conformer aux normes exigées au plan international et de lui donner une visibilité, tant au niveau sous régional qu’au niveau international.
Malgré ce tableau peu reluisant, Désiré Geoffroy Mbock, secrétaire permanent du Gabac, se félicite de que le Gabac a pu accéder au statut d’« observateur » au sein du Gafi et attend d’être admis comme Organisme régional de type Gafi. Ce qui consacrerait sa reconnaissance sur le plan international et ouvrirait, plus qu’auparavant, des opportunités supplémentaires à la sous-région.