(Le Nouveau Gabon) - Toute cette semaine, la direction générale des archives nationales, de la bibliothèque nationale et de la documentation gabonaise (DGABD) souffle sur ses cinquante bougies. À l’occasion, son directeur général, René George Azizé Sonnet, indexe les difficultés qui empêchent cette structure, créée en novembre 1969, de fonctionner normalement.
« Nous avons un parc informatique qui nous a été doté depuis 2010. Aujourd’hui, ces appareils sont devenus obsolètes, s’ils tombent en panne, on ne peut plus les réparer, donc il faudrait penser à les renouveler », indique Azizé Sonnet. « Faute d’un dispositif immobilier adéquat, pour la conservation et la sauvegarde des documents des administrations, en vue de leur désengorgement, les archives sont malheureusement délaissées », alerte-t-il.
Pourtant, précise le DG de DGABD, pour son fonctionnement optimal, « des propositions ont été faites, il y a eu des projets, des consultants de l’Unesco sont venus en mission pour présenter des projets qui n’ont jamais abouti pour des raisons dont je n’ai pas connaissance ». « Nous avons fait des sensibilisations lors des conférences budgétaires pour obtenir des financements. Malgré tout, rien n’a pu être réalisé », regrette René George Azizé Sonnet.
Stéphane Billé