(Le Nouveau Gabon) - Cette hypothèse a été déclinée à la faveur d’une conférence de presse tenue ce 5 mars à Libreville, par l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP). Au sortir de cette rencontre avec les hommes de médias, le Secrétaire général adjoint de l’ONEP, Sylvain Mayabith Binet, a décliné les mobiles de cette prise de position : « Les travailleurs du secteur pétrolier se sont concertés pour convenir d’un commun accord d’un dépôt d’un préavis de grève générale limitée dans tout le secteur pétrolier gabonais.», a-t-il indiqué.
Par ailleurs, à travers cette grève, l’ONEP entend exiger des pouvoirs publics, un engagement à ne plus envoyer des forces de l’ordre dans les sites pétroliers en cas de grève pacifique. Raison pour laquelle, « la grève aura pour objectif de dire plus jamais d’agressions policières dans les sites pétroliers pour les personnels qui observent la grève dans une forme régulière et légale.», a ajouté Sylvain Mayabith Binet.
S’agissant de cette grève en gestation, et selon les dires du SGA : « La grève durera deux, trois, quatre ou cinq jours. Un comité de crise préparera cette grève.», a-t-il précisé.
Visiblement, l’ONEP a du mal à oublier les récents incidents qui se sont produits dans le site pétrolier d’Onal, de Maurel & Prom le 23 février dernier. Evènements au cours desquels, les forces de l’ordre auraient brutalisés les grévistes dans la salle de contrôle d’Onal. Autant d’éléments qui viennent rallonger le chapelet déjà bien étendu des revendications des grévistes de Maurel et Prom.
SO