Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Il y a quelques semaines, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a rendu publique une étude révélant que l’huile de palme, utilisée pour l’alimentation et les agrocarburants, mettait en péril la biodiversité africaine, après avoir causé des ravages en Asie. Le 13 août dernier, à la suite de celle-ci, des chercheurs du Centre commun de recherche de la Commission européenne et de plusieurs pays ont, à leur tour, laissé craindre la pertinence de cette menace en Afrique.

Réagissant à ces différents rapports qui indiquent tous, de manière explicite, que « l'huile de palme nuit à la biodiversité mondiale, affectant négativement 193 espèces considérées comme menacées », Ranveer S. Chauhan, le Directeur général et PDG de Palm & Rubber, Olam international, est sorti de sa réserve, pour expliquer la politique en la matière, ainsi que le point de vue de sa société sur ce sujet.

Déplorant la façon dont ce débat sur l'huile de palme est devenu unilatéral et à quel point ce sujet est posé, et l'image de l’huile de palme déformée, Ranveer S. Chauhan fait savoir que la principale réponse à ce problème est la culture et la promotion d’une huile de palme durable.

Il note, à cet effet, que le rapport de l'UICN, qui s’intéresse beaucoup plus aux pertes de biodiversité mondiales liées à la culture du palmier à huile, semble toutefois oublier l’impact de cette culture sur les conditions de vie des populations rurales.

Prenant le cas du Gabon, il indique qu’Olam Palm a créé de nombreuses opportunités de subsistance dans les zones rurales du pays. Notamment, la construction des économies rurales, en éliminant efficacement la pauvreté et en apportant un dynamisme durable aux localités impactées.

En effet, soutient-il, « Olam Palm a développé 64 000 ha de plantations et protégé 72 000 ha de forêts à haute valeur de conservation. Pendant cette période, les habitations villageoises ont connu une mutation, notamment dans les régions de Mouila et d’Awala où sont situées les plantations. Au final, les plantations ont généré près 7 900 nouveaux emplois agricoles, avec des revenus estimés à des centaines de milliers de dollars par semaine ».

Toutefois, reprend-t-il, « Nous restons conscients des dommages que les plantations d’huile de palme peuvent causer si elles ne sont pas développées et maintenues dans un cadre de durabilité strict. Nous avons, dans ce cadre, développé un partage d’expérience en faveur de la croissance responsable avec les experts, notamment les associations d'agriculteurs, les coopératives, les décideurs et les organisations non gouvernementales (ONG) qui ont une forte connaissance du secteur pour le développement et l’intérêt des communautés rurales ».

Pour le Directeur général et PDG de Palm & Rubber, « les débats et les échanges sur ce sujet sont régulièrement menés avec ces derniers, pour faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés et que nous identifions afin que nous puissions progresser ensemble ».

Selon M. Chauhan, « les enjeux, à la fois écologiques, économiques et financiers sont énormes. En effet, le palmier à huile a généré près de deux milliards de dollars d’investissements étrangers directs en Afrique et plus de 20 000 emplois agricoles, au cours des 10 dernières années. Ces investissements rapportent près d’un million de dollars US par semaine, à travers le continent, à travers les salaires et les traitements dans les communautés impactées ».

Mais pour la culture d’huile de palme durable, Ranveer S. Chauhan soutient que les producteurs doivent s’investir pour obtenir la certification RSPO. Selon lui, la voie à suivre ne consiste pas à diaboliser l’huile de palme ni à revendiquer des solutions simplifiées pour des problèmes complexes.

« L’on devrait plutôt réimaginer le secteur avec tous les acteurs de la chaîne de valeur de la filière. Cela, afin que l'environnement soit préservé, les droits des travailleurs respectés, les agriculteurs récompensés de manière équitable, afin que l'huile de palme durable devienne une partie intégrante de la consommation quotidienne », conclut-il.

Stéphane Billé

Shimon Dadon, directeur Afrique du consortium World Youth Bank, s’est entretenu avec le vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, en compagnie d’une délégation d’investisseurs américains, israéliens et sud-africains, le 20 août dernier, à Libreville.

Outre les possibilités de mobiliser des financements pour nombre de projets dans plusieurs domaines au Gabon, ces investisseurs sont intéressés par la construction de logements sociaux, la sécurité et l’éducation.

« On doit apporter notre soutien au président de la République, pour que nous voyions avec lui dans quelle mesure on va investir dans les logements sociaux, la sécurité, la construction des universités et des écoles. Mais également dans le secteur pétrolier et le secteur du gaz. Nous sommes très intéressés par la réalisation de tous ces projets qui feront du Gabon un poumon économique non seulement pour l’Afrique centrale, mais également pour l’Afrique », explique Shimon Dadon, cité par la presse locale.

En plus de ces secteurs, les investisseurs du consortium, qui veulent installer leur base africaine au Gabon, sont également intéressés par l’énergie.

« Nous voulons accompagner le pays dans le développement du secteur énergétique pour que la couverture sur ce plan soit à 100%, sur tout le territoire gabonais. On est prêts à établir notre siège Afrique, ici au Gabon, qui va couvrir les 54 pays africains. Nos ingénieurs vont former les Gabonais dans le secteur énergétique pour apporter une valeur ajoutée », confie Elie Sahar, représentant Mercury global ressources.

PcA

Si la France demeure le premier fournisseur du Gabon, il n’en demeure pas moins que l’année 2017 a constitué un mauvais record en termes d’échanges commerciaux entre les deux pays, indique le service économique de l’ambassade de France à Libreville. Selon cette administration, en 2017, les exportations françaises à destination du Gabon se sont élevées à 431,7 millions d'euros, poursuivant ainsi leur baisse continue depuis 2011. Tout comme les importations en provenance du Gabon, majoritairement composées de matières premières, qui ont également affiché une baisse conséquente de plus de 25% entre 2016 et 2017, à 112,6 millions d'euros.

En dépit du fait que le solde commercial entre les deux pays soit excédentaire en faveur de la France, soit 319,1 millions d'euros, le service économique de l’ambassade de France à Libreville fait savoir que le volume des échanges commerciaux entre la France et le Gabon s’effrite considérablement.

Les exportations françaises vers le Gabon

Selon les services de douane français, après avoir accusé de fortes baisses en 2015 et 2016, respectivement de 20,7% et de 13%, les exportations françaises ont observé une nouvelle contraction, moindre toutefois que les années précédentes de 7,8% en 2017. Elles sont ainsi passées de 468 millions d'euros à 431,7 millions d'euros au cours de l’année dernière, alors que les ventes de l’Hexagone il y a dix ans, dépassaient les 550 millions d'euros.

Dans la cartographie de ces échanges commerciaux, les biens d’équipements ont à nouveau représenté comme en 2016, une valeur inférieure aux produits industriels de 127,8 millions d'euros, soit une chute de 8,5%. Les ventes de machines, soit 63,4 millions d'euros ont enregistré une baisse moindre de 2,2%. Quant aux produits industriels, ils ont représenté une valeur d’exportation de 164,8 millions d'euros, en réduction aussi, mais inférieure à celle des biens d’équipements (-3,6%).

Depuis 2014, les ventes françaises d’équipements mécaniques et électriques, auparavant majoritaires sont devenues inférieures à celles de produits industriels. Dans cette tendance baissière, les produits agroalimentaires ont également poursuivi leur chute (-9,3%), à 98,1 millions d'euros, contre 108,1 millions d'euros en 2016. Alors que le pic des ventes avait été atteint en 2014, avec 119 millions d'euros.

Si la France reste jusque-là, le premier fournisseur du Gabon, avec plus de 30% de part de marché sur les 12 premiers mois de l’année 2017, il n’en demeure pas moins que ses ventes s’effritent, traduisant ainsi la baisse d’activité liée à la crise économique que traverse le pays.

L’impact de cette crise est par ailleurs, perceptible sur les ventes françaises de produits agroalimentaires qui enregistrent leur plus mauvais score depuis 2011. Avec 30% des achats français dans la sous-région, le Gabon est le deuxième client de la France en Afrique centrale, derrière le Cameroun qui a importé pour 537 millions d'euros de biens et équipements français, mais devant le Congo Brazzaville, avec 330 millions d'euros en 2017.

Les importations françaises en provenance du Gabon

Les importations françaises composées à plus de 85% de produits des industries extractives, de pétrole et de produits de la transformation du bois ont enregistré une chute en valeur, de plus d’un quart (-26,4%), passant de 153 millions à 112,6 millions d'euros entre 2016 et 2017.

Dans le même temps, les produits des industries extractives ont elles aussi accusé leur plus forte baisse soit -54,6%, passant à 33,5 millions d'euros en 2017, contre 74 millions d'euros en 2016. Les ventes de bois ont également diminué avec un taux de -10,8 %. Elles sont passées de 69,8 millions d'euros en 2016, à 62,3 millions d'euros en 2017.

Au regard de ces données, les services de douane français indiquent que la France reste le 10ème client du Gabon et que ses achats représentent 3% des exportations totales gabonaises. En outre, ils soulignent que malgré cette tendance baissière, au global, le solde excédentaire de la France vis-à-vis du Gabon, a atteint 319,1 millions d'euros en 2017, traduisant une légère hausse (1,2%) par rapport à 2016, avec 315,1 millions d'euros.

Stéphane Billé

Pour parvenir à un monde libéré de la faim et atteindre les Objectifs de développement durable, le directeur général de FAO, José Graziano da Silva (photo), pense qu’il faut aider la proportion des jeunes africains qui constituent 60% de la population totale du continent, à trouver un travail décent.

Pour cela, poursuit-il dans une tribune libre publiée au Rwanda lors d’un forum du 20 au 21 août 2018, la FAO a lancé des projets visant à accroître l’engagement, l’entrepreneuriat et les opportunités d’emploi pour les jeunes.

Car, souligne-t-il, s’il n’existe pas de moyen standard conduisant à la priorisation de l’emploi des jeunes, «le facteur clé pour l’amélioration des perspectives d’emploi pour les jeunes est l’accès au financement, au crédit, à la formation, à la terre, aux ressources naturelles et, en particulier, aux technologies de l’information et de la communication ».

«En fait, Internet offre des espoirs concrets en matière d’innovation et de prospérité. Ainsi, bien appliquées à l’agriculture, les TIC pourraient libérer ce secteur de la stigmatisation -associée au travail pénible et les perspectives peu encourageantes en matière de revenus -et le rendre plus attrayant pour les jeunes.», propose-t-il.

Avec près de 10 millions de jeunes intégrant le monde professionnel chaque année en Afrique, le directeur général de la FAO indique qu’il doit explorer tous les débouchés et opportunités qu’offre le monde rural.

Cela passe par la promotion d’un nouveau type de transformation rurale avec notamment une urbanisation de zones rurales qui permette de leur fournir des services de base tels que l’éducation, la santé, l’électricité, l’accès à Internet.

«Les investissements en infrastructures, en particulier en matière de routes et de capacités de stockage, permettraient de connecter les producteurs, les transformateurs du secteur agro-industriel et d’autres segments des chaînes de valeur. Cela pourra contribuer à créer un grand nombre d’emplois et d’opportunités pour les jeunes.», suggère José Graziano da Silva.

Pour lui, les producteurs africains doivent s’émanciper de l’agriculture familiale s’ils veulent intégrer les circuits des chaînes agroalimentaires mondiales.

«Les coopératives et autres associations sont le seul moyen pour fournir aux agriculteurs familiaux une assistance technique, le renforcement des capacités, des ressources financières et un accès aux technologies modernes.», souligne le DG de la FAO.

PcA

C’est en violation des  dispositions de l’article 51 de l’ordonnance du 23 février 2018 portant création et fonctionnement de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAC) que cette instance a prononcé l’interdiction de diffusion de la chaîne française, France 2, au Gabon pour une période de 12 mois.

En fait, souligne le communiqué de la HAC, France 2 s’est rendu coupable de diffusion d’acte subversif en rediffusant un documentaire sur le Gabon la veille de la fête de l’indépendance.

«S’interrogeant sur l’opportunité de rediffuser la veille du 17 août, date de commémoration de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, un documentaire subversif sur le Gabon qui porte atteinte aux institutions de la République, à la dignité d’autrui et de nature à troubler l’ordre public, cette chaîne a commis par ce fait, un acte répréhensible.», martèle la HAC à travers son porte-parole.

PcA

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), institut d’émission des six pays de la Cemac, vient de lancer une sélection internationale ouverte, en vue du recrutement d’un cabinet devant l’assister dans le suivi des travaux de rénovation de son immeuble-siège à Yaoundé.

Il s’agit, souligne la Banque centrale, d’une réhabilitation générale, exception faite des volets climatisation et ventilation. « Le dossier de sélection est exclusivement remis en version électronique au format PDF. La participation à la présente mise en concurrence n'est conditionnée par aucun paiement », précise la BEAC.

Les soumissionnaires intéressés par ce contrat devront déposer leurs offres, au plus tard le jeudi 11 octobre 2018, à 12 heures précises, à l’immeuble-siège de la BEAC, à Yaoundé. L’ouverture des plis se fera une heure plus tard, en présence de tous les concurrents.

BRM

Les opportunités d'affaires qu'offre le Gabon aux investisseurs américains dans les domaines économique, touristique, social étaient au menu de l’entretien entre le président de la République, Ali Bongo Ondimba, et l’ambassadeur des Etats-Unis près le Gabon, Joël Danies.

En dehors des produits pétroliers que le Gabon exporte vers les Etats-Unis, le pays envisage de diversifier son offre en direction de ce marché, question de tirer les dividendes de l’Agoa. Côté investisseurs américains, de nombreux débouchés existent au Gabon et méritent d’être explorés.

L’entretien entre les deux hommes, selon la direction de la communication présidentielle, a aussi porté sur les efforts du Gabon à accroître la coopération régionale en matière d’environnement. Tout comme la 73ème assemblée générale annuelle des Nations Unies qui a lieu en septembre prochain et qui verra la participation du chef de l’Etat gabonais. Réunion au cours de laquelle, apprend-on, les chefs d’Etat et de gouvernement aborderont les questions de paix, de sécurité et de développement économique de l’Afrique.

La lutte contre la corruption, la réforme du pouvoir judiciaire et d’autres institutions clés permettant la protection des droits de l’Homme, ont également été abordées au cours de cet échange.

PcA

mercredi, 22 août 2018 15:37

Un Gabonais intègre le NTSB aux Etats-Unis

Serge-Olivier Nzikoue (photo), pilote du Boeing 737, vient d’être intégré au Conseil national de la sécurité des transports (NTSB) aux Etats-Unis. Cette agence gouvernementale américaine indépendante s’occupe des enquêtes sur les accidents qui surviennent dans les transports aérien, routier, maritime et ferroviaire, rapporte le quotidien pro gouvernemental L’union.

Fonctionnaire de la présidence de la République détaché au ministère des Transports et de la Logistique, Serge-Olivier Nzikoue est le premier gabonais enquêteur assermenté dans les incidents et accidents qui surviennent dans l’aviation civile.

Aussi, le pilote qui estime que c’est une reconnaissance à l'international du savoir-faire gabonais, ne cache-t-il pas sa satisfaction. «Ce fut un grand honneur pour le Gabon d'avoir vu un de ses fils choisi par cette prestigieuse agence américaine. Aux États-Unis, le mois dernier, j'ai eu le privilège de rencontrer les meilleurs enquêteurs de l'aviation de la planète. Comme retombées, j'ai été invité à Dallas afin de prendre part, dans les tout prochains mois à un séminaire de formation consacrée aux accidents d'hélicoptères.», explique-t-il.

PcA

 

Selon des sources militaires régionales ainsi que des équipages de bateaux opérant sur la ligne Port-Gentil-Libreville citées par l’AFP, le navire pétrolier battant pavillon panaméen, Le Pantelena, aurait été victime d’un acte de piraterie.

Le tanker piloté par un équipage géorgien et russe a, selon les sources militaires, coupé les balises qui indiquent sa position après avoir lancé un signal de détresse. «La première chose que font les pirates quand ils abordent un bateau, c’est couper cette balise.», indique une source militaire citée par des médias internationaux.

L’équipage d’un bateau faisant la liaison entre Port-Gentil et Libreville a également confirmé l’appel de détresse émis par Le Pantelena, assure la presse française. «Nous avons reçu une alerte de la part d’un navire assurant la liaison avec Port-Gentil concernant le Pantelena, mais nous n’avons pas eu assez d’informations pour une intervention.», indique un membre d’équipage cité par la presse française.

L’AFP rappelle que selon le Bureau maritime international, le Golfe de Guinée est devenu l’épicentre de la piraterie internationale. Un patrouilleur de São Tomé s’est également lancé à la recherche du tanker panaméen depuis sa disparition.

PcA

 

La direction générale de la Caisse de stabilisation et de péréquation du Gabon (CAISTAB) poursuit le processus d’apaisement du climat social initié au sein de l’institution en vue de meilleures performances. En effet, dans la suite du dialogue social engagé, il y a près de 10 mois au sein de cette administration parapublique, le directeur général, Ismaël Ondias Souna et les partenaires sociaux viennent de parapher une convention pour une meilleure gouvernance.

En clair, les termes de ce document précisent le fonctionnement de la structure, dans le respect des droits et devoirs de l’employeur et des employés dans l’optique de meilleures performances. Interrogé au terme de cette signature, Ismaël Ondias Souna a décliné les contours de cette nouvelle approche de travail. «La signature de cette convention est l’aboutissement d’une collaboration entre les partenaires sociaux et la direction.», a-t-il déclaré. Avant d’ajouter qu’ «elle a non seulement pour objectif à termes, d’encadrer les relations entre  les différents partenaires que nous sommes, elle se veut également être en adéquation avec le souhait du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, de faire du principe de méritocratie, un véritable leitmotiv du développement du Gabon».

Une initiative appréciée par les deux parties, surtout en ces temps, où le climat social est marqué par une certaine remontée du mercure. Elles précisent que cette convention constitue également une « réelle avancée » et devra aussi permettre, la sécurisation des emplois, à travers la mise en place de contrats de travail en lieu et place de lettres d’engagement jusque-là, signées par les employés.  

Cette convention est enfin saluée par les employés qui expliquent qu'elle est censée favoriser l’uniformisation des contrats d’embauche et de rupture de contrat de travail, ainsi que la création d’un comité de gestion des emplois bipartite.

Stéphane Billé

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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