Un guichet d’accompagnement à l’auto-construction (GAAC) vient d’être lancé par la Société nationale immobilière (SNI). Il vise à aider les particuliers et les entreprises à réaliser des projets immobiliers sur fonds propres ou d’emprunts à des coûts réduits.
D’après Hermann Kamonomono, directeur général de la SNI, cité par la presse locale, la société, à travers ce guichet, se propose d’assister les uns et les autres dans la réalisation du plan de leur maison, de l’évaluation du coût global de l’habitation à la construction proprement dite.
Il s’agit donc pour l’entreprise, qui annonce la relance de nouveaux chantiers dans le logement social, de participer au processus, en fonction des besoins spécifiques et des moyens disponibles.
Une formule qui couvre l’aide à la conception, le choix des matériaux, la proposition de solutions techniques et la mise en route du chantier.
« Nous proposons aux compatriotes détenteurs de terrains avec titre de propriété de les aider à construire, car beaucoup hésitent à se lancer dans la construction par manque d’une solution adaptée », explique le directeur général à la presse locale.
PcA
Le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) aura permis à plusieurs entités de nouer des partenariats et de conclure des accords avec des organismes chinois dans divers secteurs. C’est le cas de la Confédération patronale gabonaise (CPG) qui a signé avec le Conseil chinois pour la promotion du commerce international, un mémorandum d’entente (MoU) d’une durée de deux ans portant sur l’engagement des deux parties à se fournir mutuellement, des opportunités de commerce et d’investissement.
Cet accord vise aussi la promotion du développement des relations économiques et commerciales bilatérales entre les deux entités qui entendent travailler sur la base de l’égalité et du bénéfice mutuel.
Selon la CPG, 10 points concentrent l’engagement des deux parties à travailler ensemble. Il s’agit entre autres de la reconnaissance et de l’établissement de plus de relations amicales et coopératives portant sur le soutien des activités de promotion du commerce et de l’investissement.
En plus de ce point, il est aussi question pour les deux partenaires d’organiser conjointement, divers événements dont un séminaire sur la politique économique et commerciale, le dialogue entre les agences gouvernementales et les entreprises, des B2B et la création de projets concordants.
La CPG et le Conseil chinois pour la promotion du commerce international entendent également mettre en place une plateforme de consultation des entreprises ainsi qu’un mécanisme de coordination soutenu par le dialogue gouvernemental et la coopération commerciale.
La formation des travailleurs, le renforcement des capacités des entreprises, la mise à disposition du matériel et la diversification des opportunités de formation sont également contenus dans ce MoU.
PcA
En marge de son séjour dans l’Empire du Milieu à l’occasion du 3ème Sommet sur le forum de coopération sino-africaine, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a rencontré Ren Jianguo, le directeur exécutif de China Gezhouba Group Corporation Ltd (CGGC), le 6 septembre 2018 à Wuhan.
Ce haut dirigeant du géant chinois spécialisé dans la transmission et la transformation énergétique, s’est entretenu avec le chef de l’Etat sur les perspectives de construction du barrage hydroélectrique des chutes de l’Impératrice Eugénie à Fougamou, au Sud du Gabon.
Au terme de l’entretien entre les deux hommes, les Chinois se sont engagés à exécuter au bout de trois ans, la construction de cette infrastructure qui permettra d’augmenter l’offre énergétique du Gabon, et d’accéder à l’énergie électrique à un coût démocratique.
Le barrage hydroélectrique des chutes de l’Impératrice Eugénie apportera une puissance additionnelle de 80 Mégawatts dans le réseau interconnecté du pays.
PcA
Source:DCP
Au lendemain de la clôture du 3ème sommet des chefs d’Etat sur le Forum sur la coopération sino-africaine, le président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a rencontré la communauté gabonaise de Pékin.
En présence de la délégation gabonaise présente à ce sommet et des memebres de la représentation diplomatique gabonaise dans la capitale chinoise, le chef de l’Etat a échangé avec ses compatriotes, étudiants et stagiaires en majorité. Ce qui lui a donné l’occasion de s’imprégner des conditions de vie et d’apprentissage de ceux-ci.
La formation étant au centre des préoccupations de l’exécutif gabonais, le chef de l’Etat en a profité pour évoquer avec eux, les chantiers engagés dans ce secteur depuis quelques temps, et les a invités à donner le meilleur d’eux-mêmes en tant que premiers ambassadeurs du Gabon en Chine.
L’on se souvient que lors de son discours à la nation du 16 août dernier, il avait annoncé la tenue d’une « Task force » sur l’éducation dont les travaux sont en cours depuis deux semaines. Celle-ci a pour but de trouver des solutions aux problèmes qui minent le système éducatif gabonais et de mettre en place des mécanismes permettant l’adéquation formation-emploi.
PcA
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) vient de publier un rapport sur la politique monétaire de la région Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RCA et Tchad) comptant pour le mois de juillet 2018.
Sur la période d’analyse, la Beac indique que les avoirs extérieurs bruts de la Cemac ont reculé de 3,4 %. L’encours des réserves de change s’est situé à 3 069 milliards FCFA à fin avril 2018, représentant 2,5 mois d’importations, en-deçà du seuil minimum requis de 3 mois. Cependant, bien que les réserves de change en mois d’importations des biens et services soient encore en-dessous du niveau adéquat (3 mois), elles se sont tout de même améliorées depuis l’adoption par le Comité de politique monétaire de la Beac, lors de sa session extraordinaire du 22 mai 2017, des mesures visant à consolider la situation des réserves.
Par pays, sur la période sous revue, les avoirs extérieurs nets du système monétaire se sont dégradés diversement : au Cameroun (de 1 970,1 à 1 952,7 milliards), en République Centrafricaine (de 103,7 à 91,4 milliards), au Congo (de 213,3 à 155,3 milliards), au Gabon (de 549,9 à 506,7 milliards), en Guinée équatoriale (de 74,6 à -8 milliards). Cependant, au Tchad, la position extérieure nette débitrice s’est améliorée, passant de (- 299,4 à -252,4 milliards).
Sylvain Andzongo
Africa Down Under (ADU) est le plus important congrès minier au monde, axé sur la promotion des investissements miniers entre le continent africain et l’Australie. Il réunit chaque année, décideurs et professionnels de la communauté minière internationale, avec une participation minimale de 2 500 délégués venus du monde entier.
Au cours de l’édition 2018, le gouvernement a présenté les opportunités d’investissements offertes par le Gabon dans le cadre de l’exploration et de l’exploitation minière, ainsi que les projets miniers en cours de développement. Les stratégies du gouvernement en matière de développement et de promotion des investissements dans le secteur minier ont également fait l’objet d’entretien et d’exposés pendant les travaux.
Le ministre des Mines, Christian Magnagna (photo), en a profité pour avoir des rencontres avec le ministre sud-africain des Mines et des hauts responsables des sociétés minières australiennes, déjà en activité au Gabon ou désirant y acquérir des permis miniers.
PcA
Dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires, le ministre de la Promotion des investissements et des Partenariats public-privé, Madeleine E. Berre, a reçu en audience, ce lundi 3 septembre 2018, à son cabinet, Brahim Benjelloun-Touimi, administrateur directeur général exécutif du Groupe BMCE Bank et président du groupe Bank of Africa.
Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur un certain nombre d’opportunités d’investissement de ce groupe bancaire au Gabon et des possibilités de l’apport de leur expertise à la modernisation du système bancaire gabonais.
Il a également été question de voir dans quel sens, des innovations peuvent être mises en mises en place, au regard des réformes ambitieuses portées par le Plan de relance de l’économie.
Facteur clé de l’attractivité du climat des affaires, le gouvernement fait de la modernisation du système bancaire gabonais, un outil majeur pour répondre aux exigences du Plan de relance de l’économie.
Stéphane Billé
Parce que les statistiques sont un outil essentiel dans le processus d’intégration notamment dans le cadre de la convergence macroéconomique, la Commission de la Cemac lance le recrutement d’un cabinet devant définir le nouveau programme statistique sous-régional.
Ce travail qui sera réalisé après une évaluation du programme qui a couru de 2008 à 2012, vise à faire l’état des lieux des systèmes statistiques nationaux et à identifier les forces et faiblesses de chacun.
Le nouveau programme devra également contribuer à la consolidation des acquis en matière de statistiques, l’état des lieux des besoins statistiques des départements, organes et institutions spécialisées de la Cemac ; améliorer la production des statistiques macroéconomiques, des statistiques sectorielles et des statistiques sociales et démographiques.
«Plus de 10 années après le premier programme statistique pluriannuel de la Cemac, la Commission de la Cemac doit faire son évaluation et définir les nouvelles orientations en matière de méthodologie, de production et de diffusion des données statistiques.», explique la Commission dans un communiqué.
La Commission de la Cemac par ce nouveau programme statistique entend également assurer le renforcement du cadre institutionnel de production et de diffusion des données statistiques. Ce qui passe par de nouveaux outils, un nouveau dispositif, la mise en place de nouvelles bases de données, d’archivage, la communication, le partage et la diffusion des données.
La coopération et la coordination entre la Commission, les Etats de l’espace communautaire et les partenaires techniques et financiers s’en trouveront également renforcées dans le domaine statistique grâce à ce nouveau programme.
PcA
Source:communiqué
Le 13 septembre prochain, Libreville la capitale gabonaise servira de cadre à la restitution d’une étude sur l’industrialisation durable de la filière bois dans les pays du bassin du Congo, réalisée par la Banque africaine de développement (BAD).
Cette activité qui sera précédée du 10 au 12 septembre, d’un atelier de consultations régionales sur le nouveau Document de stratégie d’intégration régionale (DSIR)-Afrique centrale 2019-2025, sera présidée par le vice-président de cette institution, en charge du développement régional, de l’intégration régionale et de la prestation de services, le Dr. Khaled SHERIF.
La restitution de cette étude verra également la présence du directeur général de la région Centre de la BAD, le Dr. Ousmane DORE, des ministres en charge de la Forêt des pays d’Afrique centrale, des responsables des communautés économiques de la sous-région ainsi que de plusieurs autres personnalités.
Selon la BAD, les conclusions de cette étude fournissent un diagnostic rigoureux du secteur forestier de l’Afrique centrale et proposent un plan d’action stratégique pour un développement durable de la filière à l’horizon 2030.
L’objectif recherché à travers cette étude, souligne la BAD, est de répondre de manière opérationnelle, au défi stratégique de l’industrialisation de la filière bois, pour en faire un des principaux moteurs de la transformation des économies de la sous-région d’Afrique centrale.
L’institution financière panafricaine révèle par ailleurs, que « cette ambition est d’autant plus pertinente et urgente, dans le contexte du repli des cours du pétrole, qui met davantage en exergue, la nécessité de bâtir des économies diversifiées plus résilientes dans les pays de la sous-région».
Au terme de leurs travaux, les délégations effectueront une visite de la Zone économique à régime privilégié de Nkok (ZERP), fleuron de l’industrialisation de la filière bois gabonaise, située à 27 kilomètres de Libreville.
Stéphane Billé
Le rapport sur la politique monétaire de la sous-région, produit par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), au terme du premier trimestre 2018, rendu public le mois dernier, devrait certainement baisser les inquiétudes suscitées par le recours massif à l’endettement des pays de la zone Cemac, ces derniers temps.
En effet, selon la BEAC, en 2018, le ratio du service de la dette sur les recettes budgétaires des pays de la CEMAC devrait connaitre un fléchissement, tandis que l’encours de la dette extérieure devrait se redresser.
L’institution financière justifie cette amélioration par deux principaux facteurs, à savoir : la limite des marges de manœuvre budgétaires établies par la mise en œuvre des mesures de consolidation budgétaire inscrites dans les programmes financiers du FMI d’une part, et la remontée des cours du pétrole brut qui pourrait accroître les ressources des Etats, d’autre part.
Selon cette banque centrale, ces mécanismes devraient ainsi permettre au ratio du service de la dette sur les recettes budgétaires de fléchir à 16,4% en 2018, au lieu de 22,1% comme prévu, contre 17,1 % en 2017. Tandis que celui du service de la dette rapporté aux exportations de biens et services reviendrait de 9,0% en 2017, à 8,9% cette année (après 11,9% initialement anticipé).
L’encours de la dette extérieure en revanche, se redresserait quant à elle à 33,9% du PIB en 2018 (au lieu de 32,6% initialement attendu), contre 33,3% en 2017, tandis que celui de la dette intérieure serait de 12,9% du PIB, après 15,6% en 2017, pour un encours total de la dette globale de 46,7% du PIB, contre 48,9%, un an plus tôt.
Par pays, l’encours de la dette publique extérieure en pourcentage du PIB s’observera avec beaucoup de variations.
Ainsi, au Cameroun, il sera de 25,8% contre 24,6% en 2017 ; en RCA, 36,0%, après 38,9% un an plus tôt ; au Congo, 90,5% contre 97,2% en 2017 ; au Gabon, 40,7% contre 40,5% un an auparavant ; en Guinée équatoriale, 12,8%, après 11,2% en 2017 et enfin au Tchad il s’élèvera à 22,0%, contre 19,7%, il y a un an.
Quant au service de la dette extérieure rapporté aux recettes budgétaires, il sera de 10,3%, contre 8,8% en 2017 au Cameroun ; 7,0%, après 4,2% en 2017 en RCA ; 31,5% contre 24,0% en 2017 au Congo ; 18,8% contre 31,5% en 2017 au Gabon ; 8,2% contre 7,3% antérieurement en Guinée équatoriale et de 16,3% contre 30,0% en 2017 au Tchad.
S’agissant du service de la dette extérieure rapporté aux exportations de biens et services, il sera de 8,4% après 7,1% en 2017 au Cameroun ; 3,9% contre 2,0% en 2017 en RCA ; 13,9% contre 9,5%, un an plus tôt au Congo ; 8,6% contre 13,8% en 2017 au Gabon ; 3,8% après 3,1% un an auparavant, en Guinée équatoriale, et enfin de 6,2% contre 12,3% en 2017 au Tchad.
Stéphane Billé